Bienvenue sur mon blog littéraire. Mes lectures, mes bonheurs, ...
vendredi 31 juillet 2009
Trop de cartons, Tue le carton!
jeudi 30 juillet 2009
Mieux vaut tard que jamais!
1) Comment avez-vous découvert Jane Austen ?
Je dois avouer ne pas trop m'en souvenir. Me perdant depuis toujours dans les rayons des librairies, j'ai croisé Jane Austen il y a longtemps sur les étagères à la lettre A. J'ai souvent touché ses romans, je les ai examinés aussi, mais je les ai ensuite toujours reposés et jamais achetés. Pourquoi? Je n'en sais rien.
Jusqu'au jour où, durant mes années de fac', je devais prendre le train pour rejoindre mes parents en Normandie. Pour moi, voyage en train rime avec heures de lecture passionnée. Je me suis offerte Raison et sentiments pour l'occasion. Pourquoi celui-là? Je ne sais pas! J'ai tout de suite été happée par le roman. Je dois avouer que je n'ai pas senti toute la subtilité de Jane Austen dès cette première lecture, mais qu'importe, j'avais aimé, c'était l'essentiel. J'ai lu le roman en un rien de temps, beaucoup plus vite que ce que je ne pensais ...
Malgré ce merveilleux souvenir, il a fallu attendre environ 3 ans avant que j'ouvre un second Austen ... et là, révélation! J'ai compris tout son talent et sa virtuosité, si bien que je compte bien lire TOUT d'elle.
2) Avez-vous lu tous ses romans jusqu'ici ?
Non. Pas encore!
J'ai lu Raison et sentiments, Orgueil et préjugés, Northanger Abbey et Lady Susan.
3) Avez-vous un préféré ?
C'est difficile à dire puisque je n'ai pas encore lu tous ses livres.
Je pense que pour le moment c'est Orgueil et préjugés, mais ceci dit, j'ai un attachement particulier pour chaque roman. Raison et sentiments car c'est le premier roman que j'ai lu et puis, j'aime cette belle histoire. Les soeurs Dashwood me touchent beaucoup et le colonel Brandon est un de mes personnages favoris. Orgueil et préjugés est celui qui m'a ouvert les yeux sur l'incroyable talent de Jane Austen. C'est une histoire à la fois drôle et bouleversante dont je suis vraiment tombée amoureuse. J'ai un petit coup de coeur également pour Northanger Abbey. Catherine m'a faite beaucoup rire et ce roman est tombé pile à un moment de ma vie où j'avais besoin d'évasion. J'en garde un merveilleux souvenir. Le dernier que j'ai lu est le tout petit Lady Susan qui m'a confirmée à quel point j'aime cette grande dame de la littérature anglaise.
C'est fou comme Jane Austen prend une place de plus en plus importante dans ma vie littéraire. J'ai aimé Raison et sentiment, mais je l'ai fermé sans penser à l'avenir de Jane Austen dans ma vie. Je l'ai refermé, c'est tout! Puis, j'ai adoré d'un amour fou Orgueil et préjugés. Là, j'ai commencé à me dire qu'il fallait absolument que je lise tout de Jane Austen. Puis, il y a eu Northanger Abbey qui fut comme un coup de poing dans le ventre. Une passion est née. Elle m'a presque faite montée les larmes aux yeux. Et il y a à peine deux jours, Lady Susan qui m'a rendue encore plus accro.
Jane Austen, c'est un tout. Je ne l'aime pas que pour Orgueil et préjugés, non! Je l'aime pour Lady Susan aussi, pour Northanger Abbey, pour les prochains romans qui suivront ...
Je ne suis pas une adepte de la relecture. J'ouvre régulièrement les livres qui m'ont marquée, je lis quelques passages, mais je n'ai que très rarement relu un roman. Mais je sais que les romans de Jane Austen feront exception. Cela fait peu de temps que je les ai lus et pourtant, je désire déjà les relire.
4) Combien d'adaptations avez-vous vues ?
Je n'ai vu que celles dont je connais déjà l'histoire. Je veux lire les romans avant.
J'ai vu les deux versions de Raison et sentiments. Celle de 1996 et celle de la BBC de 2008. J'ai aussi vu Orgueil et préjugés de la BBC réalisé en 1995 et la version de Joe Wright de 2006. J'ai vu récemment Northanger Abbey de ITV.
Ce que j'aime dans les adaptations, c'est qu'elles nous permettent facilement de se replonger dans l'univers de Jane Austen.
5) Lesquelles sont vos préférées ?
Je voue un culte à Orgueil et préjugés version BBC. J'ai eu tout simplement la sensation de relire le roman. Un bonheur! J'aime aussi l'ambiance si austenienne de Raison et sentiments de 1996. Et enfin, le personnage de Catherine Morland est superbement interprété dans l'adaptation de Northanger Abbey de ITV.
6) et lesquelles aimez-vous le moins ?
Sans hésiter, Orgueil et préjugés de Joe Wright (2006). A croire qu'il n'a jamais lu le roman.
7) Avez-vous vu des films inspirés ou dérivés de son oeuvre ? (Becoming Jane, Miss Austen regrets, Coup de foudre à Bollywood, Clueless, Bridget Jones, The Jane Austen Book Club etc) Qu'en avez-vous pensé ?
J'ai vu Brigdet Jones 1 et 2. J'ai bien aimé le premier, j'ai beaucoup ri! Mais le second m'a nettement moins emballée. J'ai vu la mini-série Lost in Austen que j'ai adoré.
8) Qu'aimez-vous le plus chez Jane Austen ?
Beaucoup de choses. Mais bon, soyons plus explicite! Je vais presque citer Amanda Price de Lost in Austen en vous disant que j'aime le langage employé, j'aime les belles manières des jeunes gens de l'époque, j'aime l'ambiance si typiquement "british", j'aime l'univers. Mais j'aime aussi l'ironie et l'intelligence de la plume de Jane Austen, sa satire, son sens de l'humour. Mais également, sa sensibilité, sa poésie, sa galerie si émouvante et parfois si drôle de personnages.
Lire Jane Austen c'est s'immerger dans un monde, être englouti totalement. On rencontre les personnages, on leur parle, on vit avec eux ... J'ai l'intime conviction d'avoir rencontré physiquement Catherine, Lizzie et Elinor. C'est tout simplement merveilleux!
9) Avez-vous ce qu'on peut appeler une collection Jane Austen ? (inclure photos si vous le souhaitez)
Déjà je possède les quatre romans que j'ai lu d'elle, plus Persuasion que je vais lire bientôt. En DVD, j'ai Raison et sentiments 1996 et Orgueil et préjugés 1995. On trouve de plus en plus en France toutes les adaptations de Jane Austen par la BBC. Je compte bien me les offrir un jour!
Rêveries littéraires
Ce parc est littéraire. Lorsque je fais le tour de ce dernier, je commence toujours par le côté élégant et je finis par le côté sauvage. Au début, je suis plongée dans les romans tels qu' Anna Karenine ou Du côté de chez Swann. Puis, c'est Jane Eyre, Les hauts de Hurlevent et Jane Austen qui viennent me hanter.
Du côté sauvage se trouve un petit banc isolé et protégé par les branches d'un arbre. Qu'il est bon de lire ici. Même sous une pluie fine, je peux m'y réfugier sans souci car l'arbre me protège des gouttes.
Ce lieu est rêveur, poétique, romantique et j'adore m'y promener. Il y a des lieux, comme celui-là, qui nous donnent plus que tout envie de nous plonger dans de magnifiques romans ...
mercredi 29 juillet 2009
Une belle rencontre
Il y a des livres que l'on croise par hasard et qu'on s'offre sur un coup de cœur. On ne connaît ni l'histoire, ni l'auteur. Mais c'est une attirance qui nous prend au ventre sans vraiment savoir pourquoi. On le voit ... quelque chose nous plaît ... on l'achète.
J'ai croisé il y a un mois à un vide-grenier le roman que je vous présente ici. Aucun résumé. Je ne connaissais donc rien du sujet. L'auteur, quant à lui, je le connaissais uniquement de nom et je n'en pensais pas grand chose. Mais il y avait ce titre, La dame aux œillets, si poétique et envoûtant qui me rappelait un roman inoubliable, La dame aux camélias. Et puis, il y avait aussi cette femme sur la couverture. Cette dame au cou interminable m'a faite penser aux œuvres de Modigliani. J'étais intriguée. Je l'ai acheté.
A-J Cronin fait parti de ces auteurs adulés au milieu du XXème siècle et presque oubliés aujourd'hui. Je ne sais pas si je croiserais de nouveau le chemin d'A-J Cronin dans ma vie de lectrice, mais par contre, une chose est certaine., je me souviendrai longtemps de la magnifique histoire que je viens de lire. Bien que ce roman ne fasse que 200 pages, je ne m'attendais pas à le lire en une journée.
C'est un texte d'une sensibilité et d'une justesse incroyables. Bien qu'A-J Cronin ne possède pas un style qui change la vision littéraire de ses lecteurs, il a une plume ravissante, douce et prenante. J'ai embarqué totalement dans cette belle histoire contant les émotions de l'âme humaine, ses doutes, ses peurs et ses joies. A-J Cronin a le don d'aller à l'essentiel tout en prenant son temps et en créant une atmosphère délicate et sublime.
Je garderai longtemps en mémoire ce si beau personnage qu'est Catherine Lorimer. Cette jeune femme dynamique, en quête de bonheurs simples et vrais, est très touchante. Je me suis totalement identifiée à elle. Catherine avait toute ma sympathie, tout mon amour, alors que Nancy, elle, m'a exaspérée durant les 3/4 du roman. Cette jeune fille prétentieuse, égoïste et superficielle a une bien triste figure face à sa tante si humaine et spontanée. Heureusement, elle est remontée dans mon estime juste avant le dénouement. Quant à Chris, j'en suis tombée amoureuse. Cet homme sensible et passionné est simplement superbe.
J'ai adoré les chapitres se passant dans la maison d'enfance de Chris. Cette description des petits bonheurs simples de la vie est merveilleuse. Tout comme Catherine, on y trouve une paix, une sérénité qui fait du bien. Les scènes du patinage, de la soirée autour du feu, ainsi que de l'opposition permanente de Catherine et Nancy sont sublimes. Sublimes dans leur simplicité.
J'ai lu ce roman sans savoir ce qu'il contenait et ce fut un ravissement. J'ai lu ce roman comme si je le vivais, prise dans mon destin, comme Catherine, sans savoir de quoi demain sera fait.
Un roman élégant, fin et délicat qu'il faut lire. C'est beau, c'est simple. Une magnifique histoire sur la vie que je ne suis pas prête d'oublier.
mardi 28 juillet 2009
Une Madame de Merteuil au pays de Jane Austen!!!
Un texte qui, pour certains amoureux de Jane Austen, est assez faible si on le compare à Orgueil et préjugés ou à d'autres de ses chefs d'oeuvre. Je trouve, pour ma part, qu'il n'y a pas de comparaison à faire. Lady Susan ne jouent pas sur le même plan que les grands romans de Jane Austen. Il n'en a pas le format, ni l'ambition. Mais, tout comme le reste de son oeuvre, c'est un texte intelligent, subtile, parfaitement maîtrisé, beau et passionnant.
Ma découverte des romans de Jane Austen est loin de s'arrêter!
Les avis d' Allie, Lou, Lilly, Caro[line], Cuné, .....
" Voici qui est insupportable! Ma très chère amie, jamais de la vie je n'ai été pareillement hors de moi. il faut que j'épanche ma bile en vous écrivant, car je sais que vous entrerez dans tous mes sentiments. Qui pensez-vous qui est arrivé ici mardi, je vous le donne en mille? Sir James Martin. Devinez ma surprise et ma contrariété. Vous savez bien que pour rien au monde je n'aurais voulu le voir à Churchill. Quel dommage que vous n'ayez pas été au courant de ses intentions! Non content de venir, il s'est bel et bien invité à passer ici quelques jours. J'aurais pu l'étrangler. "
(Lady Susan, Jane Austen, Folio, Lettre XXII, p65)
Parce que je suis faible ...
dimanche 19 juillet 2009
Tutu, petits rats, théâtre, musique et Cie ....
(Défi Au délà des mots 2008/2009)
Elle connaît trois guerres, des passiones dévorantes et coupables, la gloire et l'abandon, l'opulence et la misère, les rois et les poétes, des machinistes et des financiers. Elle ruine les vieillards, entretient des jeunes gens, a rang de danseuse étoile et devient vedette de revue au music-hall.
Elle s'éteint enfin au premier muguet de mai 1947, peu après son centième anniversaire. Dans son sillage parfumé, la plume inspirée de Guy Des Cars nous fait revivre, d'un siècle à l'autre, à travers une destinée éblouissante, toute une époque - la Belle époque.
C'est vrai que ce roman est trop simple, pas assez fouillé, trop téléphoné parfois, j'ai relevé beaucoup de défauts de style ou même des passages un peu trop vite écrits, mais c'est un fait, j'ai tout de même bien aimé. Je pense que j'aurai du lire ce roman étant jeune adolescente. Avec un peu moins de culture littéraire, moins d'esprit critique et un amour naïf pour la danse, je serai sûrement tombée amoureuse de cette belle histoire. Mais j'ai grandi, j'ai lu Proust, Austen, Cohen, donc je ne peux que parler d'un très agréable moment de détente et d'évasion ....
" Il n'y a pas eu de belle époque sans que la France n'en ait été l'incarnation colorée ; il n'y a pas eu de France, depuis ces trois derniers siècles, sans que Paris ne lui ait donné le ton. Et, au coeur de Paris, se trouve l'Opéra ... Un siècle doit être trop long ou trop court selon le lieu où l'on a été condamné à le vivre. Un siècle dans les déserts glacés de l'Alaska paraît interminable ; un siècle de Vie parisienne peut se dérouler avec une rapidité déconcertante. L'héroïne de cette histoire a eu le bonheur de naître, de vivre, d'aimer, de souffrir, de danser surtout et de mourir à Paris après y avoir passé la plupart des cent années d'une existence riche en émotions."
(La demoiselle d'Opéra, 1971, p 5)
(Source image : 4b.ac-lille.fr. Degas)
samedi 18 juillet 2009
C'est une vérité universellement reconnue qu'on cherche tous à s'échapper.
Je me suis régalée en regardant cette mini-série (et pas uniquement grâce à cette fabuleuse pizza que j'ai dégustée en regardant les épisodes). Tous les amoureux de l'univers de Jane Austen se régaleront. On y retrouve nos personnages fétiches (tous très bien interprétés), ce monde si grandiose et superbe, ce beau langage. Bref, tout y est! Rajoutez à ça : de l'humour détonnant, des révélations croustillantes et pour le moins surprenantes sur ces personnages que l'on pensait tant connaître et du romantisme au plus haut niveau.
Une très bonne mini-série à voir et à revoir pour se replonger dans l'univers d'Orgueil et péjugés ou tout simplement, pour passer un superbe moment.
(sources images : smh.com.au ; popsugar.co.uk ; dvd.ign.com ; janitesonthejames.blogspot.com)
mercredi 15 juillet 2009
"A toi qui ne m'as jamais connue"
Je connaissais déjà l'histoire de ce court roman. Un soir, il y a quelques temps, en seconde partie de soirée, je suis tombée par hasard sur un film magnifique. J'ai pleuré durant toute la diffusion. J'ai trouvé cette si belle et si cruelle histoire tout simplement bouleversante. Je fus à peine étonnée de voir que ce film était l'adaptation d'un roman de Stefan Zweig. Bien sûr, j'en notais le titre et me jurais bien de le lire un jour. Malheureusement, ce texte court ne se trouvait pas seul. Il faisait toujours parti d'un plus gros volume regroupant plusieurs textes de Zweig. Et bien entendu, il était cher. Cette année, la maison Stock a eu la bonne idée de le rééditer seul. Il n'en fallait pas plus pour me tenter! Et vous n'avez, quant à vous, plus aucune excuse de ne pas vous précipiter sur ce roman.
Mais revenons à l'histoire. Ce texte est tout simplement sublime. C'est peut-être l'histoire d'amour la plus cruelle que j'ai lu. Au-délà de Romeo et Juliette, au-délà de Belle du seigneur. Qu'y a t-il de plus horrible que d'aimer un homme qui passe sa vie à vous oublier? On a un tel sentiment de compréhension face à cette femme magnifique qui se livre nue, entière, à la fois fragile et forte, que l'on se voit aimer cet homme, l'attendre, le guetter. Pourtant, on se rebelle. Contrairement, à notre narratrice, on sent notre coeur se soulever, on en veut à cet homme parfois, on le traite de libertin, de volage, d'inconstant, on veut le secouer et tout lui avouer. Mais l'inconnue est bien plus sublime que nous, elle préfére se taire, vivre dans son ombre, être humiliée, souffrir plutôt que de se rabaisser à dévoiler son secret.
Un texte tout simplement magnifique sur un amour total, dénué d'intérêt, profond, grand, beau. Une plume sublime, un plongeon dans l'âme d'une femme splendide. A lire d'urgence!
(Source image : angelswhisper.e-monsit. com)
mardi 14 juillet 2009
Vous voulez un ballon?
La terreur s'incarna pour la première fois dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gonflé d'eau de pluie. Un petit garçon courait gaiement à côté. Il s'appelait George et avait six ans ... Pris dans un tourbillon, l'esquif disparut dans une bouche d'égout. L'enfant mit un genou à terre, se pencha ... Des yeux jaunes le regardaient, des yeux comme ceux qu'il avait imaginés le guettant dans la cave ... "Salut, Georgie!" fit une voix ... Un clown se dressait dans l'égout. Sa main noueuse comme une patte de rapace tenait un lot de ballons colorés ... George tendit le bras ... Dans la rue, les gens ne virent qu'un gamin en ciré jaune qui hurlait et se tordait dans le caniveau ... Oeil de salamandre, Queue de dragon, Main de gloire, quoi que ce fût, c'était là de nouveau ... ça! L'ordure aux cents têtes ... (Quatrième de couverture du volume 1)
...
Ce que j'ai préféré, aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est tout simplement que ça est une magnifique histoire. Et oui! Etonnant, non? J'ai souvent eu les yeux humides et les mains tremblantes en lisant cette sublime histoire d'amitié. Une amitié indestructible. Même le danger, la mort, l'oubli, rien ne peut détruire cette flamme qui existe dans le coeur de ces sept enfants. Jamais je n'oublierai Eddie, Bill, Richie, Mike, Ben, Stan et Bev. Stephen King a un vrai talent de conteur. Tous ces personnages sont devenus mes amis. Tous les jours, j'étais heureuse de les retrouver et de pouvoir partager leurs aventures, si affreuses qu'elles puissent être. Moi aussi, je faisais partie de la bande des Ratés. J'ai vécu cette histoire physiquement, pleinement. C'est ça que j'ai adoré! C'est un hymne à l'enfance, un éloge de l'amitié. C'est beau, c'est triste, c'est inoubliable!
Autre aspect important : la structure du roman. Ce balancement entre passé et présent est tout simplement parfait. Une belle représentation de ce fameux "cycle" qui posséde Derry. Cette recherche de la mémoire par nos sept amis, ces parallèles, ces différences qui existent entre les deux époques, tout ça est superbement bien ficellé.
Ce genre de roman d'horreur moderne n'est pas un style que j'adore d'un amour profond. Je préfére trouver la peur dans les romans gothiques anglais du XIXème où l'angoisse est plus subtile, l'ambiance fantastique à souhait et un brin romantique. C'est mon amour des classiques qui parle! Mon amour du beau langage et d'une littérature qui nous fait s'évader de notre quotidien et même de notre époque. Maintenant, je peux dire que Stephen King est l'exception qui confirme la règle. Je relirai avec plaisir un roman de cet auteur.
" Il s'éveille de ce rêve, incapable de se rappeler exactement ce qu'il était, sinon qu'il se déroulait dans son enfance. Il touche la peau douce et soyeuse du dos de sa femme, plongée dans la tiédeur de son sommeil et rêvant ses propres rêves ; il pense que c'est bon d'être un enfant, mais que c'est aussi bon d'être un adulte et de rester capable de prendre en compte les mystères de l'enfance ... ses croyances, ses désirs. J'écrirai un jour quelque chose là-dessus, pense t-il, sachant qu'il ne s'agit là que d'un songe nocturne, d'une pensée née du rêve. "
samedi 11 juillet 2009
Comme ça fait du bien ....
- Un coeur cousu de Carole Martinez : A cause de la blogosphère qui m'a donnée une envie terrible de lire ce roman et puis, quelle belle édition que la NRF!
- Seule contre la loi de W. Wilkie Collins : Même si je n'ai encore jamais lu cet auteur, ses romans édités chez Phébus me font craquer à chaque fois. Je me les réserve pour les longues soirées d'hiver.
- Nouvelles histoires extraordinaires d'Edgar Poe : Je rêve de lire ces petites histoires terrifiantes depuis un bout de temps.