Bienvenue sur mon blog littéraire. Mes lectures, mes bonheurs, ...
dimanche 29 mars 2009
Du côté de Balbec en passant chez les Swann ...
dimanche 22 mars 2009
Scéance ciné : spéciale swap saint-valentin!
Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Allie a tout oublié de sa vie. Chaque jour, Duke vient lui lire le récit de deux jeunes gens qui se sont passionnément aimés dans les années 40, avant que l'existence et les conventions ne les séparent. Si elle ne peut plus se souvenir, Allie peut encore ressentir, et la voix de Duke fait ressurgir le passé et une magnifique histoire d'amour. Ces mots, Allie les connaît, elle a parfois l'impression de les avoir déjà lus, de les avoir peut-être même écrits ...
Bon! C'est vrai, il faut bien l'avouer, ce film est très très très "guimauve". Beaucoup de clichés (scène d'amour passionné sous la pluie, amour impossible, départ, retour, puis re-départ, et de nouveau retour ....), des musiques à faire pleurer le coeur le plus dur de la Terre, des acteurs tout beaux et tout proprets ... Mais ... c'est un film touchant et, ma foi, j'ai bien aimé. Je remercie d'ailleurs miss Lou pour cette découverte.
Ce que j'ai aimé, c'est surtout cet amour de la vie qui se dégagent de ce film mais aussi l'amour de ces petites choses qui parfois peuvent sembler insignifiantes, mais qui ont une importance majeure. Il y a une scène très explicite où l'on voit Allie, prise entre l'amour de deux hommes, dire à l'un des deux : "Je peignais avant ... J'adorais ça" et l'homme répond "Ah! Je l'ignorais!". C'est important que la personne que l'on aime nous connaisse, sache qui l'on est et ce que l'on aime. On comprend Allie qui essaie de savoir avec lequel des deux hommes elle sera le plus elle-même.
C'est Noah qui représente le plus cet amour de la vie présent tout au long du film. C'est un jeune homme passionné, amoureux des instants simples, qui aime la liberté et la simplicité. Je rêverai de vivre dans sa magnifique maison blanche aux volets bleus et de peindre dans le bel atelier qu'il a crée. Il a un regard sur la vie et sur l'amour vraiment magnifique, pur, rêveur, mais non naïf ou ignorant. Il dit lui même qu'Allie est une "emmerdeuse" et lui, un "connard", qu'ils se prendront la tête très souvent, mais que c'est ça la vie et qu'il préfére passer son existence à être lui-même, heureux et libre, plutôt qu'en sécurité, sans prises de bec avec quelqu'un qui ne le connaît pas et qui ne le comprend pas.
Quant aux scènes de lectures entre Allie et Duke, elles sont un peu trop rares à mon goût (mon côté littéraire en réclamait plus ...). Mais les dernières scènes entre eux deux sont tout simplement bouleversantes.
Bref! Bien que ce film soit indéniablement une histoire à l'eau de rose, je l'ai trouvé vraie et sincére. Pour moi, ce sont deux grandes qualités qui eclipsent les trop nombreux clichés et autres miévreries. Un beau film à découvrir!
(Sources images : cinemapassion.com ; premier.fr ; weekinrewind.com)
lundi 16 mars 2009
Une petite cloche sonne dans mon coeur ...
Quand la découverte de Marcel Proust bouleverse la vie d'un garçon de 13 ans, de ses parents cafetiers et des habitants de leur petit village du Nord de la France. Des jeux innocents aux premiers émois de l'amour, de l'insouciance à la tragédie: l'histoire tendre et drôle des dernières lueurs d'une enfance colorée par le surprenant pouvoir de la littérature.
Je suis tout simplement bouleversée. Mes mains tremblent et mes yeux luttent pour ne pas verser de larmes.
J'ai ouvert ce splendide roman et ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin. Une magnifique histoire d'amour, un hymne à la vie, aux instants précieux, un éloge à la nature, à la littérature ... Un bijou! Une écriture tout simplement splendide, intime, personnelle, délicate. Paul Vacca s'adresse à sa mère et nous sommes invités, comme si nous étions son propre coeur ainsi que ses souvenirs, à vivre les événements qui ont changé sa vie. Des personnages terriblement attachants, des scènes inoubliables, nostalgiques, merveilleuses. Grâce à ce petit roman, la réalité devient magique ... même dans la plus dure des épreuves.
Le personnage de Paola m'a touchée au plus profond de moi. Je la sentais là près de moi, je voulais lui crier "Merci!" ... Merci pour sa passion, sa tolérance, sa simplicité, sa foi en la vie, son courage ... Merci de croire que la littérature est offerte à tout le monde, merci d'encourager le plus récalcitrant à ouvrir un livre, merci pour ses mots : " Tant pis si l'on froisse les puristes, les connaisseurs ; car quoi qu'il arrive, ils penseront toujours que Proust n'a écrit que pour eux, qu'eux seuls peuvent en pénétrer la subtilité, qu'eux seuls le méritent. Sans se rendre compte, une seule seconde, qu'ils se révèlent aussi ridicules que les Verdurin, dont ils se gaussent. Alors au diable les erreurs! Pourvu que l'on partage du plaisir avec d'autres."(p147)
Proust. Magnifique personnage, acteur principal de ce qui se joue dans la petite ville du roman. Il soulage les coeurs, retisse des liens depuis trop longtemps rompus, fait naître la chaleureuse flamme de la tolérance dans les coeurs les plus noirs. Des passages magnifiques avec en toile de fond les mots de Proust qui nous donnent envie de nous précipiter sur La recherche du temps perdu. Ce n'est pas nécessaire de connaître son oeuvre pour lire le roman, tous les amoureux de la lecture y trouveront le bonheur, mais je ne vous cache pas que c'est un plus indéniable.
Dans tous les cas, je vous conseille, pour mille raisons que j'ai bien du mal à vous écrire tant je suis gagnée par l'émotion, de vous précipiter sur ce petit bijou de roman ... Riez, pleurez, luttez, lisez au côté des tous ces personnages magnifiques ... Et en ce qui me concerne, j'ouvre A l'ombre des jeunes filles en fleurs ...
Les avis de Cuné , Caro[line] , Amanda , Bellesahi , Clarabel , Lily , ...
" Confortablement installé dans mon lit, calé contre mes oreillers, j'ouvre le tiroir de ma table de chevet et saisis le livre.
Je le contemple, fasciné, en caresse la couverture pâle, douce comme la peau. Je l'ouvre et plonge mon nez au coeur des pages qui enferment encore son parfum. Maintenant, oui, je sais à quoi ressemble l'odeur de l'iris.
Puis je le feuillette au hasard, intrigué par la typographie dense. un frisson me parcourt. Ce n'est pas un livre, c'est son livre. Ce ne sont pas des phrases, ce sont les phrases qu'elle a lues, son regard les a parcourues, sa bouche les a prononcées. "
(La petite cloche au son grêle, Philippe Rey, 2008, p21)
(Source image : Tableau de Monet sur ambafrance-uk.org)
dimanche 15 mars 2009
Salon du livre 2009 ...
- Miss Charity d'Anne- Murail : Un roman de jeunesse dans la plus pure tradition victorienne. Une belle édition, de belles aquarelles, une histoire qui a l'air magnifique. J'ai hâte ...
- La petite cloche au son grêle de Paul Vacca : Une grande amie m'a faite découvrir ce roman et depuis, je prenais soin de vérifier si je pouvais le trouver. C'est chose faite et je l'entame dès ce soir. Rien de tel pour me donner envie d'ouvrir le second tome de La recherche du temps perdu ...
- Derrière le masque de Louisa May Alcott : Depuis que Lou m'a offert Secrets de famille du même auteur, je n'avais qu'une chose en tête : dénicher Derrière le masque ... je vais me régaler, je le sens!- La dame en blanc de W. Wilkie Collins : Parce que je ne l'ai toujours pas lu et que j'en meurs d'envie ...
- Dans la main du diable de Anne -Marie Garat : Tout ça à cause de Caro[line] ... ou grâce (???) ... On verra bien.
De l'importance des quatre points cardinaux ...
(Source image : pbase.com)
dimanche 8 mars 2009
Pause BD
vendredi 6 mars 2009
Pour aller plus haut ...
Film d'animation japonais
Hayao Miyazaki
Un Miyazaki un peu différent des autres, plus adulte, au sujet un peu dur et aux scènes moins enfantines qui est vraiment magnifique. Nous embarquons dans les souvenirs et autres souffrances de Porco Rosso et tentons avec lui de retrouver une paix, une sérénité depuis trop longtemps oubliées.
Il y a dans ce Miyazaki MON personnage préféré de dessin animé : Fio. Une jeune fille dynamique, indépendante, pleine de vie, au caractère bien trempé qui réussira à rallumer une petite flamme de vie dans le coeur de Porco, cet homme qui a perdu son âme à la guerre.
Bien que la BO et le film en lui-même soit moins grandiose que les autres Miyazaki, deux scènes splendides me tirent les larmes à chaque fois. La première, c'est lorsque Porco vole avec son avion au-dessus de Gina, son amour de toujours, et qu'un flash-back nous emmène au temps de leur enfance. La seconde, la chaîne des pilotes morts flottant dans les nuages imaginée par Porco.
Un très beau film à regarder très vite ...
Sur les côtes de la mer adriatique, dans les années 20, Marco Pagot, alias Porco Rosso, un aviateur chasseur de primes à tête de cochon, lutte contre les pirates de l'air pour l'amour de Gina et le souvenir de ses compagnons d'armes.
(Sources images : twenga.fr ; j.knoertzer.free.fr ; buta connection)