dimanche 29 mars 2009

Du côté de Balbec en passant chez les Swann ...

A la recherche du temps perdu Tome 2
A l'ombre des jeunes filles en fleurs
Marcel Proust

Livre de poche, 2008.

Maintenant adolescent, le narrateur continue de fréquenter Giberte Swann, naguère compagne de ses jeux aux Champs-Elysées, et se trouve introduit auprès de ses parents grâce auxquels il rencontre bientôt l'écrivain Bergotte. Puis parvenu à une indifférence presque complète à l'égard de Gilberte, il accompagne sa grand-mère à Balbec, sur la côte normande, où il fait la connaissance de Saint-Loup et de son oncle Charlus, mais surtout découvre le charme des jeunes filles en fleurs, celles de la "petite bande" qu'il aperçoit un jour, de l'autre bout de la digue.
Publié en juin 1919, A l'ombre des jeunes filles en fleurs marque une nouvelle étape dans la formation sentimentale du narrateur, mais aussi dans sa formation artistique : outre Bergotte, il rencontre également le peintre Elstir, et la vocation littéraire qu'il avait ressentie lors de des promenades à Combray est reconnue par sa famille. Quant à Proust, ce deuxième volume d'A la recherche du temps perdu lui vaut le prix Goncourt, et une vraie gloire succède à ce qui n'était encore qu'une renommée.
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Autant ne pas vous laisser dans le doute et vous rassurer tout de suite : oui, j'ai adoré ce second tome. Bon! J'avoue tout de même que je l'ai reposé de temps à autre au bout d'à peine 5 pages car je n'arrivais plus à me concentrer, mais hormis ça, j'ai adoré.
La première partie intitulée Autour de madame Swann fut un régal. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Retrouver Odette et Swann m'a ravie. J'ai aimé la simplicité, le regard plein d'humour et de tendresse que Proust se lance à lui-même, au jeune Marcel près à tout pour enfin rentrer dans le monde "merveilleux" de Giberte Swann. L'auteur mêle sensibilité à fleur de peau, passages émouvants et splendides avec des scènes drôlatiques, satiriques et croustillantes.
Nom de pays : le pays compose la seconde partie du roman. Même si mon esprit partait un peu loin à certains moments (après tout, Proust reste Proust!!), j'ai aimé l'ambiance début de siècle le long des plages de la côte normande. De plus, la grand-mère de Marcel Proust est un personnage superbe que j'ai beaucoup apprécié. Il y a également les dernières scènes avec les jeunes filles en fleurs (Albertine, Gisèle et les autres ...) ... magnifiques!! On a la sensation que Proust nous parle à nous ... ou même plus précisement, de nous. Des moments d'une grande sensiblité, mais surtout, vrais et émouvants.
Autre petite particularité chez Proust que j'avais remarqué dans le premier tome et qui se confirme ici : son amour des fleurs. C'est un vrai plaisir de le lire lorsqu'il décrit des jardins ou autre peinture florale. On se voit très bien en femme du début du XXème siècle errant dans les allées d'une roseraie, l'esprit rêveur .... Aaah! Superbe!
Vous aurez compris que malgré des moments où j'ai du reposer le roman par manque de concentration, j'ai apprécié ce second tome et serai ravie d'ouvrir le troisième dans quelques temps.
Pour l'heure, je dois admettre que j'ai besoin d'une petite lecture simple et courte ... pour digérer.
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" Un chagrin causé par une personne qu'on aime peut être amer, même quand il est inséré au milieu de préoccupations, d'occupations, de joies, qui n'ont pas cet être pour objet et desquelles notre attention ne se détourne que de temps en temps pour revenir à lui. Mais quand un tel chagrin naît -comme c'était le cas pour celui-ci - à un moment où le bonheur de voir cette personne nous remplit tout entiers, la brusque dépression qui se produit alors dans notre âme jusque-là ensoleillée, soutenue et calme, détermine en nous une tempête furieuse contre laquelle nous ne savons pas si nous serons capables de lutter jusqu'au bout."
(A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Livre de poche, 2008, p204)
(Source image : selian.hautetfort.com)

dimanche 22 mars 2009

Scéance ciné : spéciale swap saint-valentin!

N'oublie jamais

Film américain de Nick Cassavetes tiré du roman de Nicholas Sparks.

Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Allie a tout oublié de sa vie. Chaque jour, Duke vient lui lire le récit de deux jeunes gens qui se sont passionnément aimés dans les années 40, avant que l'existence et les conventions ne les séparent. Si elle ne peut plus se souvenir, Allie peut encore ressentir, et la voix de Duke fait ressurgir le passé et une magnifique histoire d'amour. Ces mots, Allie les connaît, elle a parfois l'impression de les avoir déjà lus, de les avoir peut-être même écrits ...

Bon! C'est vrai, il faut bien l'avouer, ce film est très très très "guimauve". Beaucoup de clichés (scène d'amour passionné sous la pluie, amour impossible, départ, retour, puis re-départ, et de nouveau retour ....), des musiques à faire pleurer le coeur le plus dur de la Terre, des acteurs tout beaux et tout proprets ... Mais ... c'est un film touchant et, ma foi, j'ai bien aimé. Je remercie d'ailleurs miss Lou pour cette découverte.

Ce que j'ai aimé, c'est surtout cet amour de la vie qui se dégagent de ce film mais aussi l'amour de ces petites choses qui parfois peuvent sembler insignifiantes, mais qui ont une importance majeure. Il y a une scène très explicite où l'on voit Allie, prise entre l'amour de deux hommes, dire à l'un des deux : "Je peignais avant ... J'adorais ça" et l'homme répond "Ah! Je l'ignorais!". C'est important que la personne que l'on aime nous connaisse, sache qui l'on est et ce que l'on aime. On comprend Allie qui essaie de savoir avec lequel des deux hommes elle sera le plus elle-même.

C'est Noah qui représente le plus cet amour de la vie présent tout au long du film. C'est un jeune homme passionné, amoureux des instants simples, qui aime la liberté et la simplicité. Je rêverai de vivre dans sa magnifique maison blanche aux volets bleus et de peindre dans le bel atelier qu'il a crée. Il a un regard sur la vie et sur l'amour vraiment magnifique, pur, rêveur, mais non naïf ou ignorant. Il dit lui même qu'Allie est une "emmerdeuse" et lui, un "connard", qu'ils se prendront la tête très souvent, mais que c'est ça la vie et qu'il préfére passer son existence à être lui-même, heureux et libre, plutôt qu'en sécurité, sans prises de bec avec quelqu'un qui ne le connaît pas et qui ne le comprend pas.

Quant aux scènes de lectures entre Allie et Duke, elles sont un peu trop rares à mon goût (mon côté littéraire en réclamait plus ...). Mais les dernières scènes entre eux deux sont tout simplement bouleversantes.

Bref! Bien que ce film soit indéniablement une histoire à l'eau de rose, je l'ai trouvé vraie et sincére. Pour moi, ce sont deux grandes qualités qui eclipsent les trop nombreux clichés et autres miévreries. Un beau film à découvrir!


(Sources images : cinemapassion.com ; premier.fr ; weekinrewind.com)

lundi 16 mars 2009

Une petite cloche sonne dans mon coeur ...

La petite cloche au son grêle
Paul Vacca


Philippe Rey, 2008.

Quand la découverte de Marcel Proust bouleverse la vie d'un garçon de 13 ans, de ses parents cafetiers et des habitants de leur petit village du Nord de la France. Des jeux innocents aux premiers émois de l'amour, de l'insouciance à la tragédie: l'histoire tendre et drôle des dernières lueurs d'une enfance colorée par le surprenant pouvoir de la littérature.

Je suis tout simplement bouleversée. Mes mains tremblent et mes yeux luttent pour ne pas verser de larmes.

J'ai ouvert ce splendide roman et ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin. Une magnifique histoire d'amour, un hymne à la vie, aux instants précieux, un éloge à la nature, à la littérature ... Un bijou! Une écriture tout simplement splendide, intime, personnelle, délicate. Paul Vacca s'adresse à sa mère et nous sommes invités, comme si nous étions son propre coeur ainsi que ses souvenirs, à vivre les événements qui ont changé sa vie. Des personnages terriblement attachants, des scènes inoubliables, nostalgiques, merveilleuses. Grâce à ce petit roman, la réalité devient magique ... même dans la plus dure des épreuves.

Le personnage de Paola m'a touchée au plus profond de moi. Je la sentais là près de moi, je voulais lui crier "Merci!" ... Merci pour sa passion, sa tolérance, sa simplicité, sa foi en la vie, son courage ... Merci de croire que la littérature est offerte à tout le monde, merci d'encourager le plus récalcitrant à ouvrir un livre, merci pour ses mots : " Tant pis si l'on froisse les puristes, les connaisseurs ; car quoi qu'il arrive, ils penseront toujours que Proust n'a écrit que pour eux, qu'eux seuls peuvent en pénétrer la subtilité, qu'eux seuls le méritent. Sans se rendre compte, une seule seconde, qu'ils se révèlent aussi ridicules que les Verdurin, dont ils se gaussent. Alors au diable les erreurs! Pourvu que l'on partage du plaisir avec d'autres."(p147)

Proust. Magnifique personnage, acteur principal de ce qui se joue dans la petite ville du roman. Il soulage les coeurs, retisse des liens depuis trop longtemps rompus, fait naître la chaleureuse flamme de la tolérance dans les coeurs les plus noirs. Des passages magnifiques avec en toile de fond les mots de Proust qui nous donnent envie de nous précipiter sur La recherche du temps perdu. Ce n'est pas nécessaire de connaître son oeuvre pour lire le roman, tous les amoureux de la lecture y trouveront le bonheur, mais je ne vous cache pas que c'est un plus indéniable.

Dans tous les cas, je vous conseille, pour mille raisons que j'ai bien du mal à vous écrire tant je suis gagnée par l'émotion, de vous précipiter sur ce petit bijou de roman ... Riez, pleurez, luttez, lisez au côté des tous ces personnages magnifiques ... Et en ce qui me concerne, j'ouvre A l'ombre des jeunes filles en fleurs ...

Les avis de Cuné , Caro[line] , Amanda , Bellesahi , Clarabel , Lily , ...

" Confortablement installé dans mon lit, calé contre mes oreillers, j'ouvre le tiroir de ma table de chevet et saisis le livre.

Je le contemple, fasciné, en caresse la couverture pâle, douce comme la peau. Je l'ouvre et plonge mon nez au coeur des pages qui enferment encore son parfum. Maintenant, oui, je sais à quoi ressemble l'odeur de l'iris.

Puis je le feuillette au hasard, intrigué par la typographie dense. un frisson me parcourt. Ce n'est pas un livre, c'est son livre. Ce ne sont pas des phrases, ce sont les phrases qu'elle a lues, son regard les a parcourues, sa bouche les a prononcées. "

(La petite cloche au son grêle, Philippe Rey, 2008, p21)

(Source image : Tableau de Monet sur ambafrance-uk.org)

dimanche 15 mars 2009

Salon du livre 2009 ...

Et oui! Je ne pouvais pas ne pas y aller bien que j'habite désormais à l'autre bout de la France! C'est comme ça! C'est un petit rituel, une sorte de toc! Mais surtout ... un immense plaisir!

J'ai été gourmande cette année. J'ai ramené deux romans de plus que l'année dernière ... Hum ... Pas bien! Mais tant pis ... j'en suis fière!

Voilà mes achats :




- Miss Charity d'Anne- Murail : Un roman de jeunesse dans la plus pure tradition victorienne. Une belle édition, de belles aquarelles, une histoire qui a l'air magnifique. J'ai hâte ...

- La petite cloche au son grêle de Paul Vacca : Une grande amie m'a faite découvrir ce roman et depuis, je prenais soin de vérifier si je pouvais le trouver. C'est chose faite et je l'entame dès ce soir. Rien de tel pour me donner envie d'ouvrir le second tome de La recherche du temps perdu ...

- Derrière le masque de Louisa May Alcott : Depuis que Lou m'a offert Secrets de famille du même auteur, je n'avais qu'une chose en tête : dénicher Derrière le masque ... je vais me régaler, je le sens!

- La dame en blanc de W. Wilkie Collins : Parce que je ne l'ai toujours pas lu et que j'en meurs d'envie ...

- Dans la main du diable de Anne -Marie Garat : Tout ça à cause de Caro[line] ... ou grâce (???) ... On verra bien.

En tout cas, je n'arrête pas de les contempler mes nouveaux petits livres et ça me donne une folle envie de lire, lire et lire ... Ne faire que ça, me plonger dans des histoires passionnantes, anciennes ou récentes, sentir les pages, goûter les mots ... Bref! Lire!

De l'importance des quatre points cardinaux ...

De pierre et de cendre
Linda Newbery


Phébus, 2008.

Lorsqu'un soir brumeux de 1898, le jeune artiste Samuel Godwin pousse les grilles de la propriété de Fourwinds, il est immédiatement envoûté. Engagé pour enseigner l'art aux jeunes filles de Mr. Farrow, il ignore encore que cette luxueuse demeure sera pour lui le décor de ses plus belles peintures. Intrigué par la personnalité ombrageuse du maître des lieux, séduit par ses filles, Marianne et Juliana, désarçonné par Charlotte Agnew, leur gouvernante et dame de compagnie, le peintre comprend vite que le raffinement du décor et des personnages dissimule les plus sombres mystères. Que le vent souffle pour balayer les cendres d'un passé pour le moins scandaleux et les secrets abrités par les pierres. Entre désirs de possession, obsessions et illusions, les deux demoiselles, leur père, l'ombre de leur mère décédée et leur gouvernante entament devant Samuel une subtile danse aussi fascinante que macabre...
Linda Newbery vit actuellement dans un village du Northamptonshire, conteuse de génie, elle signe ici un roman dans la plus pure tradition gothique et se révèle ainsi la digne héritière de W.W. Collins ou de Charlotte Brontë.
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Je peux vous dire tout de suite que j'ai vécu des instants de purs bonheurs avec ce roman. De plus, je l'ai lu dans le train qui m'emmenait en week-end à Paris pour le Salon du livre (un post suivra celui-ci et vous dévoilera mes belles trouvailles!). 6h aller, 6h retour! Je peux vous dire que j'ai eu le temps de me plonger pleinement dans le monde extraordinaire de Linda Newbery.
Tout d'abord, De pierre et de cendre, c'est l'Art. Sujet inépuisable et omniprésent dans ce roman.
On découvre les questionnements profonds des artistes, mais aussi leur vie, leurs idées, leur situation. A dix mille lieues d'être un témoignage sur la vie d'artiste, De pierre et de cendre essaie tout de même de nous faire approcher ce monde, cet univers ... et ma foi, avec succès!
Ce roman est aussi un héritage, même plus particulièrement, un hommage. Un hommage à nos chers romans victoriens, à cet univers si fascinant, si intriguant. Il y a énormément de clins d'oeil à Jane Eyre notamment le personnage de Charlotte Agnew, la scène de spiritisme et j'en passe.
C'est un roman qui se lit vite et facilement. Un roman "douillet" quoi! Mais, on peut vite découvrir que De pierre et de cendre est aussi un roman très profond, très travaillé. La structure de l'oeuvre avec les deux voix (celle de Charlotte et celle de Samuel) qui se relayent pour nous raconter l'histoire de Fourwinds ou même cette belle typographie utilisée pour les lettres, et encore des sujets profonds et complexes, tous ces éléments donnent la sensation d'une oeuvre riche et méticuleuse.
Je trouve les romans à intrigue un peu trop téléphonés d'habitude, mais celui-là, m'a semblé cohérent du début à la fin. Même le dénouement qui parfois est jeté trop vite et maladroitement fut ici un régal. Je ne me suis pas du tout doutée de ce secret horrible qui se joue dans le domaine de Fourwinds.
Bref! Un bon petit souvenir de train, un roman à ambiance qui détend et passionne, pour une petite pause après des lectures décevantes ou trop complexes, un petit moment savoureux, un livre agréable, une édition superbe .... A lire!
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Les avis de Lilly , Suzanne , Kidae , ...
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" C'est en voyant la lune frissonner au-dessus des Downs, que j'avais cédé à l'impulsion de finir mon voyage à pied. Quelle nuit superbe! m'étais-je dit, arrêté devant la gare, sous une lumière qui sembalit un ruissellement argenté. Comment rester assis derrière une portière fermer par un rideau? Je voulais profiter de cette bénédiction, pleinement et de tous mes sens - je voulais la vivre, la respirer, m'en imprégner."
(De pierre et de cendre, Phébus, 2008, p15)

(Source image : pbase.com)

dimanche 8 mars 2009

Pause BD

Tintin et le temple du soleil
14

Hergé, Casterman, 2006.
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Le capitaine Haddock et Tintin embarquent pour l'Amérique du Sud à la recherche du Pr Tournesol. Ils découvrent vite que leur ami et retenu prisonnier et drogué par des incas. Ce peuple est tant respecté et craint que nos deux héros ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Mais Zorino, jeune péruvien, prend le risque de les aider ....
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Encore une petite pause BD fort agréable. J'avais une vieille cassette vidéo de cette histoire lorsque j'étais enfant. Je la regardais en boucle et la connaissais par coeur. Mais, par contre, je n'avais jamais lu la BD. Ma foi, elle est très bonne. J'ai adoré vadrouiller en Amérique du Sud à la recherche des Incas, civilisation qui m'a toujours intriguée. Mon cher Pr Tournesol m'a manquée durant ce tome. J'ai été ravie de le retrouver à la fin. Ces répliques m'ont donnée le sourire.
Voilà ... Que dire d'autre?? Lisez-le! ... C'est tout!

vendredi 6 mars 2009

Pour aller plus haut ...

Porco Rosso



Film d'animation japonais

Hayao Miyazaki

Un Miyazaki un peu différent des autres, plus adulte, au sujet un peu dur et aux scènes moins enfantines qui est vraiment magnifique. Nous embarquons dans les souvenirs et autres souffrances de Porco Rosso et tentons avec lui de retrouver une paix, une sérénité depuis trop longtemps oubliées.

Il y a dans ce Miyazaki MON personnage préféré de dessin animé : Fio. Une jeune fille dynamique, indépendante, pleine de vie, au caractère bien trempé qui réussira à rallumer une petite flamme de vie dans le coeur de Porco, cet homme qui a perdu son âme à la guerre.

Bien que la BO et le film en lui-même soit moins grandiose que les autres Miyazaki, deux scènes splendides me tirent les larmes à chaque fois. La première, c'est lorsque Porco vole avec son avion au-dessus de Gina, son amour de toujours, et qu'un flash-back nous emmène au temps de leur enfance. La seconde, la chaîne des pilotes morts flottant dans les nuages imaginée par Porco.

Un très beau film à regarder très vite ...

Sur les côtes de la mer adriatique, dans les années 20, Marco Pagot, alias Porco Rosso, un aviateur chasseur de primes à tête de cochon, lutte contre les pirates de l'air pour l'amour de Gina et le souvenir de ses compagnons d'armes.

(Sources images : twenga.fr ; j.knoertzer.free.fr ; buta connection)