(Source image :mazel-livres.blogspot.com. La lectrice de Marcel Rieder)
Bienvenue sur mon blog littéraire. Mes lectures, mes bonheurs, ...
dimanche 26 septembre 2010
L'automne est là!
(Source image :mazel-livres.blogspot.com. La lectrice de Marcel Rieder)
jeudi 9 septembre 2010
" Bientôt, elle serait capable de commencer à penser : "Ensuite?" "
Je viens de passer de douces et agréables heures avec Poussière. J'avais découvert la plume de Rosamond Lehmann (auteur oubliée mais heureusement remise au goût du jour par les excellentes éditions Phébus) avec le merveilleux L'invitation à la valse.
On embarque dans Poussière dès les premiers mots. La maison de Judith, la nature, le lac, le jardin, tout dans ce roman pousse à la poésie, à la rêverie. Le début et le milieu du roman (les 3 premières parties) m'ont totalement emballée. Même si le roman entier est une réussite, les deux dernières parties m'ont moins séduite.
Les 3 premières parties du roman évoque l'enfance de Judith (passages nostalgiques, poétiques et sensibles), les retrouvailles avec ses voisins (très émouvantes) et enfin, ses études de littérature anglaise à Cambridge (superbes!). Ce sont ces moments là qui m'ont le plus envoûtée. Les descriptions de la nature, la vie d'étudiante dans les années 20, la scène de patinage sur le lac gelé (Aaah!!), la fascination de Judith pour ces voisins, cette histoire de maison qui revit après plusieurs années, ce fut un coup de coeur, un régal. Les premières pages sont réellement magiques. Rosamond Lehmann nous dresse le portrait de chaque personnage si merveilleusement que l'on finit par les connaître et les voir. Même si ces voisins sont parfois étranges, on finit, nous aussi, par les aimer. Judith a une façon de regarder et d'écouter les gens qui nous la rend tout de suite attachante.
En lisant les premiers mots de Poussière, j'avais la conviction d'assister à un coup de foudre littéraire. Cette idée m'est restée très longtemps durant la lecture, mais certains passages se situant après les études de Judith à Cambridge (4ème partie) ne m'ont pas emballée à 100% (seulement à 90). J'ai trouvé trop lourd ce huis-clos amoureux qui tournait à la fin un peu en rond. Ceux qui lisent cet avis doivent se dire qu'il s'agit d'un vulgaire roman à l'eau de rose. Je crie que NON! C'est un véritable petit bijou. Je sais que ces confrontations amoureuses entre Judith et ces voisins sont là pour nous montrer qu'elle n'a pas encore tourné la page de son enfance, qu'elle s'y accroche ... jusqu'à s'enliser! Mais j'ai juste trouvé un peu gros que tous ces personnages s'enferment entre eux, s'aiment entre eux, se haïssent entre eux. C'est vrai qu'il fallait bien comprendre que ce n'est que lorsqu'ils se sépareront qu'ils pourront enfin vivre (essayer en tout cas), mais ce n'était pas utile d'en mettre autant. Donc, un léger ralentissement en fin de roman ... Ou plutôt en 4ème partie, car la 5ème (et dernière) partie est, quant à elle, plutôt réussie.
J'ai retrouvé ce ton nostalgique, humble, profondément humain de L'invitation à la valse. Cette douceur, cette mélancolie propre à la plume de Rosamond Lehmann. Et j'ai adoré! J'ai réellement dégusté ce roman. J'ai pris le temps de le lire, de le savourer. Le temps doux de ces derniers jours fut un allié de choix pour apprécier ces heures de lecture.
Malgré le bémol de la 4ème et avant-dernière partie, j'ai adoré ce roman. Surtout ces premiers chapitres où je suis littéralement tombée amoureuse de cette ambiance, de cette douceur, de ces paysages, de cette plume ... Un roman qu'il faut, tout comme L'invitation à la valse, lire absolument. Quant à moi, j'ai Le jour enseveli de Rosamond Lehmann qui m'attend encore dans ma bibliothèque.
" Alors elle vit que le ciel se fleurissait des teintes du soir. Au-dessous des nuages rougissants, le soleil apparut, toutes les cimes des arbres s'allumèrent et leur masse confuse, mouvante et balancée, baigna dans un flot d'or assombri. De l'autre sôté de la rivière, les champs étaient somptueux et rêveurs, saturés de lumière, coupés de longues ombres violettes. L'eau courait d'une course un peu folle, jonchée de paillettes ardentes, semée d'opales enflammées. Pourtant tout s'adoucissait, s'apaisait; les nuages se rassemblaient dans le lointain, le vent tombait; le soir allait être aussi calme, aussi fixe que la mort. "
(Poussière, livre de poche, 1972, p37)
dimanche 5 septembre 2010
Les nouveaux arrivants!
vendredi 3 septembre 2010
Oyez! Oyez! Le roi Arthur recrute!
(Source image : ac-reims.fr)