dimanche 30 novembre 2008

Moment passionné ...


Baron Charles Steuben, La liseuse, 1829, musée des beaux arts de Nantes

Un brin de poésie ...

J'ai remarqué que cela faisait un moment que je ne vous avais pas présenté un petit bijou miyazakien.
Le château ambulant


Film d'animation japonais
Hayao Miyazaki


Encore une petite merveille.
Un film à l'esthétique formidable, aux musiques bouleversantes et à l'histoire fascinante. Un de mes préférés.
Le personnage de Sophie est merveilleux. On embarque avec elle dans son aventure extraordinaire et on se prend à aimer les gens qu'elle rencontre. On oublie vite son apparence de vieille femme de 90 ans. On la trouve belle, courageuse et magnifique. Une belle leçon de tolérance et de respect.
De beaux moments de douceur, de joie et de courage. Un dessin animé qui, comme tous les Miyazaki, met du baume au coeur. Des scènes simples de la vie quotidienne : le petit déjeuner, le goûter près d'un lac, le ménage, le thé, ... Des petites scénes qui donnent tout simplement envie de vivre.
Laissez-vous embarquer dans ce sublime conte qui vous révélera dans de belles choses sur la vie ...



Sophie, une jeune fille de 18 ans, fait la connaissance du magicien Hauru, jeune homme séduisant et mystérieux. Se méprenant sur leur relation, une sorcière jalouse jette un épouvantable sort à Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans ... Quel destin attend Sophie?
Le château ambulant est tiré d'un roman très apprécié : Le château de Hurle de Diana Wynne Jones. Je compte bien le lire et le déguster un jour.

(Source image : buta-connection)

mercredi 26 novembre 2008

Plus qu'un seul!

- Pauline d'Alexandre Dumas.
- Dracula de Brian Stoker.

- Les mystères d'Udolphe d'Anne Radcliffe.

Je viens de finir Dracula et reste dans l'ambiance en m'attaquant aux Mystères d'Udolphe ...

De l'intérêt des soirées glaciales d'automne ...

Dracula suivi de L'invité de Dracula
Bram Stoker
(Découvertes gothiques 2008)

Pocket, 2002.


Comment Vlad III, prince de Valachie, dont le goût immodéré pour le supplice du pal lui avait valu le sobriquet de "Tepes" (l'empaleur), est-il devenu, sous la plume de Bram Stoker, le comte Dracula?
Comment un seigneur de la guerre mort au combat, en 1476, contre les Turcs est-il devenu un "non-vivant", se nourrissant du sang de ses victimes? Comment, enfin, le folklore du vampire s'est-il nourri des chroniques historiques? Mystérieuse alchimie qui fit l'universel succès du romans de Stoker. Par lui, la légende, reprise à la scène et, surtout, à l'écran, est devenue mythe et a donné naissance à la saga du Prince des Ténébres.

Je ne m'attendais pas une seconde à trouver dans ce roman ce que j'y ai découvert. C'est un récit à la richesse extraordinaire qui m'a scotchée sur place.
J'avais attendu sciemment l'arrivée de l'automne, de ses nuits prolongées, de sa pluie, de son froid mordant et de son vent violent, pour me plonger dans le roman de Bram Stoker. Je suis totalement rentrée dans cette histoire au point d'avoir eu la sensation de me retrouver face à Dracula en personne durant toute sa lecture.
Vous vous doutez bien que ce qui est remarquable tout d'abord c'est l'ambiance : château hanté et angoissant, tempête de neige dans une forêt lugubre et froide. Un véritable florilège d'atmosphères gothiques des plus croustillantes. De plus, ce livre fait VRAIMENT peur. Je m'attendais à quelque chose d'aussi gentillet que Frankenstein ou L'étrange cas du Dr Jekyll et Mr Hyde, et bien, loin de là. C'est un roman d'horreur à l'état pur. Une véritable galerie de choses pas jolies-jolies où se croisent le supplice du pal, des têtes tranchées, des femmes assoiffées de sang et j'en passe. La scène qui, pour moi, est la plus terrifiante est celle du journal de bord du Déméter (bbbrrr!!). A découvrir d'urgence.

Hormis cette ambiance fascinante et vraiment grandiose, ce qui m'a beaucoup plue également c'est la structure même du roman. Il est constitué de lettres, de journaux intimes ou de bord. Les personnages n'en deviennent que plus proches. Rien ne nous est caché puisque le texte est écrit de la main même des personnages. Ils nous exposent, sans faux semblants, leurs sentiments les plus profonds.

Troisième point. Ce texte est à la fois un roman d'aventure, d'horreur, mais aussi un roman policier ou encore, romantique. On trouve de tout dans ce récit. On tremble, on pleure, on est ému. Un texte riche et intelligent.

Dernier point à signaler, l'amitié. J'ai été très touchée par ce lien indestructible qui réunit les protagonistes. J'ai été véritablement émue. On se prend à rêver d'être parmi eux, dans leur groupe si lier dans leur quête du Bien. J'ai eu la larme à l'oeil quand je les voyais se serrer les coudes face à l'adversité. Une très belle leçon d'amitié et de courage que je ne suis pas prête d'oublier.

Vous aurez compris que j'ai été conquise par ce roman si riche, beau malgré sa violence et poétique bien que narrant une histoire d'horreur. J'aurai, cependant, aimé avoir plus de détails sur le passé du comte Dracula. Qui est-il? Pourquoi est-il devenu en non-vivant? Toutes ces interrogations me poussent à faire des recherches sur cette légende fascinante.
Un texte à dévorer ... jusqu'à la dernière goutte de sang.


L'avis de Sylvie ...

" J'avais peur d'ouvrir les yeux et continuais à l'observer à travers mes cils. Elle se mit à genoux et se pencha sur moi, m'entoura d'un regard d'envie. De tout son corps émanait une volupté qui me semblait en même temps excitante et répugnante. Quand elle se pencha davantage, je pus voir qu'elle se léchait les lèvres, comme un animal, à tel point qu'à la lueur de la lune je discernai nettement la salive qui lui brillait sur les lèvres et les dents. Lente, elle êncha davantage la tête, ses lèvres effleurèrent les miennes puis glissèrent le long de mon menton et parurent se diriger vers ma gorge. Elle observa un temps d'arrêt, et j'entendis l'horrible son de sa langue qui se léchait dents et lèvres."

(Dracula, Pocket, 2002, P61)


(Source image : bebedoudoune.centerblog. Dracula de Coppola)

.... La chance tourne ...

Hey .... J'ai été tirée au sort pour la première fois de ma vie! C'est pas beau ça??

J'ai participé au petit jeu organisé par Fashion, Amanda, Caro[line] et Stéphanie (les explications ici!) et j'ai eu la joie d'être la gagnante du blog de Fashion ... Je suis vraiment ravie!
De plus, j'ai un petit cadeau. Ce jeu avait pour but de faire découvrir l'écrivain Jean-Philippe Blondel que nos quatre belles dames aiment tout particulièrement. Je gagne donc 5 romans de cet auteur que je ne connais pas du tout et que je suis ravie de découvrir ...
Un jeu très sympathique! Merci encore à vous 4 ... et à bientôt avec la photo des 5 romans de Monsieur Blondel que je reçevrai dans quelques temps!

mardi 25 novembre 2008

Petit objectif personnel pour l'année 2009 ...


Depuis le temps que je désire les lire ces 7 romans de La recherche du temps perdu de Marcel Proust ... mais ils m'effraient autant qu'ils m'attirent et j'en repoussais volontairement le moment. Et puis, hier ... sans explication ... j'ai eu une envie folle de me plonger dans le monde de Swann, d'Odette et de Guermantes. Je me suis dit que plutôt que de réciter toujours les mêmes banales bonnes intentions de début d'année (enfin ... je crois n'avoir jamais promis quoique ce soit au jour de l'an!! Je me connais trop pour ça!), et bien, j'allais tenter un petit objectif dans le domaine que j'aime le plus au monde : La lecture. Pour moi, que du bonheur de ce côté là. Aucune torture, aucune contrainte. C'est pas beau ça?
Entre Marcel et moi, c'est un peu 'je t'aime! Moi non plus!". J'ai fait sa connaissance en fac' de Lettres, en première année de Licence exactement. Nous devions lire, pour le cours de littérature, la seconde partie Du côté de chez Swann (Tome 1) nommée Un amour de Swann. Le livre était court et j'ai toujours adoré les lectures imposées (oui, je sais, je suis un peu sadique!), tout commencait bien. Mais voilà! Je suis totalement passée à côté de l'oeuvre. Je me suis ennuyée, mes yeux suivaient les lignes mais pensaient à autre chose. Bref! Le flop littéraire total! J'ai mis Proust dans le tiroir "auteur difficile" et ciao bello!
Mais notre histoire, à Marcel et à moi, ne s'arrête pas là ... (et oui! ce serait trop simple!). Voilà qu'arrivent la dernière année de licence, presque 3 ans de culture littéraire supplémentaire, deux années de plus et une prof géniale. Elle nous enseignait la grammaire et la stylistique et c'était une femme pleine de passion qui nous donnait qu'une seule envie : se précipiter dans une librairie à chaque fin de cours. Et cette charmante dame nous demanda d'étudier Monsieur Proust. Arrghh! Horreur! Rage et désespoir!
Une magnifique amie à moi et moi-même (bien sûr!) devions étudier (stylistiquement) un passage d'Un amour de Swann. Et là ... ce fut la révélation! Nous avons pris un pied magistral à décortiquer ses phrases, à analyser, à fouiller et enfin ... à comprendre (à notre humble niveau) le géniallissime talent de Monsieur Proust. Notre oral fut un plaisir de chaque instant, les débats avec la prof également et au final, mon amie et moi avions juré de lire un jour A la recherche du temps perdu dans son intégralité et de se réconcilier définitivement avec Proust ...

Voilà l'histoire! Depuis cette dernière année de Licence, je me suis offerte le premier tome et je le regarde, le touche souvent avec envie ... et appréhension, je dois l'avouer. Car je sais que Proust n'est pas une lecture aisée. Je sais qu'il me demandera toute mon attention, mon cerveau entier en pleine action et les neurones en fusion. Je sais aussi que je ne pourrai pas le lire entre deux bus ou à moitié plongée dans le sommeil ... Mais tant pis, j'ai envie de me plonger dans son monde, dans son ironie, dans sa poésie aussi. J'ai envie qu'il me prenne la tête et qu'il me fasse sortir de la vapeur des oreilles. J'ai envie de retrouver cette passion et cette transe que j'ai ressenties en étudiant ses phrases et ses pensées il y a quelques années.

Tout est dit!

Donc pour cette année, je m'offre le luxe de lire les 7 tomes de La recherche du temps perdu :
- Du côté de chez Swann (Lu!)
Je vous invite à lire les sublimes avis de Cécile, ancien membre de la blogosphère, ici et , qui ne sont pas étrangers à ma volonté de me replonger dans Proust ...
Mon avis final sur A la recherche du temps perdu

samedi 22 novembre 2008

Nouveau craquage littéraire ...

Je me suis laissée tenter par deux petits romans d'occasion qui n'attendaient plus que moi pour les adopter.
Il s'agit de deux livres de Rosamond Lehmann, auteur que je n'ai jamais lu mais dont j'ai entendu que du bien sur la blogosphère. En tout cas, pour ce roman là :

L'invitation à la valse. En lisant les avis de Fashion et de Lilly nous disant de ne pas se fier à la couverture ultra kitsh de cette vieille édition, je me suis laissée séduire.

Le second :

Poussière. Je n'en ai jamais entendu parler, mais j'ai trouvé la couverture jolie, douce et poétique. Le titre aussi d'ailleurs ... Alors, hein, pourquoi pas?

mardi 18 novembre 2008

Un Noël pour tous ...



En voilà une bonne idée ... Je vous invite à aller voir et à en parler autour de vous ...

lundi 17 novembre 2008

Hey ... défi fini!


- La chartreuse de Parme de Stendhal.
- Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
- Oliver Twist de Charles Dickens.
- Marie-Antoinette de Stefan Zweig.
- Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
...
La palme du plus magnifiquement romanesque est attribué à Autant en emporte le vent. Celle de la plume la plus intelligente, La chartreuse de Parme de Stendhal. En ce qui concerne le plus bouleversant, Marie-Antoinette. De la meilleure ambiance, Oliver Twist.
La palme d'or est attribué à Orgueil et préjugés ... bien que tous ces romans aient été fabuleux.
Un énorme merci à Fashion pour ce sublime partage que j'ai sincérement apprécié!

" Je penserai à tout cela demain "

Autant en emporte le vent
Magaret Mitchell





Tome 1 et 2, Livre de poche, 1968/1969
Editions récentes : Tome 1, 2 et 3, folio, 1976


Scarlett O'Hara est une jeune fille fougeuse et passionnée. Menant une existence heureuse en Georgie, dans le sud des Etats-Unis, elle passe ses journées entourées de nombreux soupirants bien que son coeur ne rêve qu'à Ashley Wilkes, un homme timide et vertueux. Sa vie est bouleversée par l'annonce de la guerre de Secession. L'heureux monde qu'elle a connu s'effondre et plus rien ne sera jamais pareil ... Tout ce qu'elle croyait éternel et inébranlable prend fin brutalement.

Il y a tant de choses à dire que je ne sais pas vraiment par quoi commencer.

Au début, j'étais anxieuse. Je craignais d'être déçue par ce roman qui a tant passionnés de lecteurs. J'avoue même avoir fortement freiné des deux pieds pour retarder le moment d'ouvrir ce roman. Mais dès que j'ai lu la première ligne, c'est un violent vent romanesque qui m'a emportée pour me reposer au sol qu'aux derniers mots de ces 1 400 pages.

Ce que j'ai préféré dans ce roman : la nostalgie. La nostalgie de mes années d'adolescente qui ont subitement ressurgi dans mon esprit. Les couvertures un peu vieillottes (mais si envoûtantes) de mes éditions et leur odeur de bibliothèque ; l'histoire de cette jeune fille désappointée par la vie et les hommes ; les bals ; les scènes romanesques et si belles (mais pas nian-nian ...); ... J'ai eu la sensation de revivre mes lectures d'adolescente lorsque je lisais Les quatre filles du Dr March et que je me prenais pour Joe March ou encore les Sissi ou les romans de la comtesse de Ségur. Tout le roman a chamboullé mes souvenirs et mes rêves de petite fille : crinoline, bal, soupirant, ... Un vrai moment de fraîcheur!

La seconde chose que j'ai aimé : la richesse du roman. Richesse des personnages (magnifique Rhett avec ses répliques croustillantes ; Une Mélanie dont je suis littéralement tombée en amour ; ...), des descriptions (Ah! Tara ... et Atlanta!), des ambiances surtout (La garden party aux Douze Chêne ; L'arrivée des Yankees ; Le bal de bienfaisance où la veuve Scarlett ose danser avec Rhett Butler ; ...) ... Margaret Mitchell a le don de nous faire voyager comme jamais. Elle nous prend par la main et nous transporte loin, dans un monde qui n'est pas le nôtre et pourtant que l'on semble connaître par coeur.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant malgré l'épaisseur de ce roman. C'est fort, intelligent, bien écrit et j'ai véritablement passé un magnifique et splendide moment. A la fois romanesque, facile et agréable, mais tout aussi complexe, violent et dur.

Si seulement Margarel Mitchell n'était pas si profondement sudiste. Un gros bémol! Les remarques racistes et pro-esclavagistes m'ont particulièrement choquée. Je voulais crier et dire :"Pourquoi? Ton roman aurait pu être si parfait!"; J'ai essayé de prendre cet aspect là du livre comme un témoignage historique ou les pensées de l'époque et cela m'a beaucoup aidée et j'ai réussi à relativiser. Mais ce ne fut pas simple ...

En tous les cas, ce roman m'a appris beaucoup et surtout m'a faite rêver comme une jeune fille de 15 ans et ça, j'avoue, ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps ... Comme j'ai pleuré, tremblé, espéré, ... Comme j'ai ressenti cette nostalgie, cet attachement au passé que Scarlett ressent si violemment! ... La fin m'a bouleversée ...

Un grand merci à ce roman pour ce grand moment d'émotion et de souvenirs ...

Les avis d' Erzébeth, Charlotte, ...

" Elle avait les yeux rivés sur son assiette et croquait un biscuit avec une élégance et un manque d'appétit qui lui eussent attiré les félicitations de Mama. Elle avait beau avoir plus de soupirants qu'il ne lui en fallait, elle ne s'était jamais sentie aussi désemparée. Sans qu'elle ait pu comprendre pourquoi, les plans qu'elle avait élaborés au cours de la nuit avaient complètement échoué, tout au moins en ce qui concernait Ashley. Elle avait attiré dans ses filets des admirateurs à la douzaine, mais pas Ashley, et toutes ses craintes de la veille lui revenaient. Tour à tour son coeur s'affolait et cessait presque de battre, ses joues s'empourpraient et blémissaient."

(Autant en emporte le vent, tome 1, 1968, p140)



(Source image : cinemovies.com)

dimanche 9 novembre 2008

Laissez-moi vous parler de ....

Emily, Jane, Elizabeth, Charlotte et les autres ...


Cela fait un petit bout de temps que l'envie d'écrire un billet sur la littérature anglaise me titille. En temps normal, je parle d'auteurs bien précis dans ce libellé, mais le désir m'a pris d'écrire sur un courant, une ambiance, un style qui me tient particulièrement à coeur : le romantisme anglais.


Nous sommes nombreux sur la blogosphère à avoir succombé à cette littérature si prenante, à l'atmosphère si particulière et si envoûtante.
Les romans des soeurs Brontë, ceux de Jane Austen ou encore, plus récents mais qui ont su garder l'ambiance des romantiques anglais, Daphné du Maurier, Elizabeth Goudge ...
Je suis en amour pour ces ambiances presque gothiques, ces décors où se croisent les landes anglaises frappées par les vents et les rues victoriennes de Londres, ces histoires de gouvernantes pauvres et sans charme mais au caractère volontaire et passionné ... et ces intrigues entre réalisme social et histoire de fantôme ou ancienne épouse devenue folle.

J'ai plongé passionnément dans la sublime histoire de Jane Eyre ; j'ai pleuré en lisant les malheurs de Catherine dans Les hauts de Hurle-vent ; je suis tombée amoureuse de Darcy ; j'ai accompagné Agnes Grey dans ses questionnements ...
D'autres romans m'attendent au chaud dans ma bibliothèque et je sais que j'y retrouverai toujours ces ambiances envoûtantes qui réveillent en nous de doux sentiments romantiques ... Romantiques, mais profonds et intelligents, véritables travaux sur l'esprit humain et la société d'autrefois. On s'imagine courir dans les landes anglaises ou encore, devenir une pauvre gouvernante ...


La recluse de Wildfell Hall ; Le professeur ; Middlemarch ; L'abbaye de Northanger ; Sparkenbroke ; Sarn ; ....
De belles heures de lecture romantique en perspective ....

(Sources images : Jane Eyre popular classics ; Rude ; Carnets de plume ; Edmund Blair Leighton)


samedi 8 novembre 2008

Tag musical!

Je me suis faite taguée par la belle Karine!

Les régles : Citer 5 titres de chanson que l'on adore, puis une sixième THE song, notre préférée. Puis, taguer 5 personnes à mon tour!

(Je m'excuse d'avance, mais je ne sais pas comment on met des chansons sur les blogs, donc je ne mettrais que les titres ... désolée! Oups! Blogonulle!)

1 - With or without you de U2.

2 - Girls, you'll be a woman soon de Urge Overkill.

3 - Hymne à l'amour d'Edith Piaf.

4 - No woman no cry de Bob Marley.

5 - Le café du canal de Pierre Péré chanté par Les ogres de Barback.

Et THE song : Ne me quitte pas de Jacques Brel.

Je tague Suzanne, Heri, ... et tous ceux qui veulent car je ne sais pas trop qui a déjà été tagué ... (J'ai une excuse, j'ai été longtemps absente!)

vendredi 7 novembre 2008

Nouveau défi littéraire pour 2009 ...


Après avoir superbement organisé le défi Le nom de la rose en cette belle année 2008, madame Grominou titille à nouveau nos petits coeurs éperdus d'amour pour les livres en nous proposant un tout nouveau défi pour l'année 2009 : le blog-o-trésors!
Le principe est simple. Chaque participant doit, à partir de maintenant et jusqu'au 31 décembre 2008, dresser une liste de 10 livres qu'il a lu et tout particuliérement aimé, 10 de ses petits trésors littéraires.
Une fois que toutes les listes seront faites, soit le 31 décembre 2008, Grominou nous publiera la liste entière de tous les titres cités par les bloggeurs-o-trésors. Chaque participant devra alors choisir 4 romans dans cette liste. Une bonne manière de découvrir les titres qui ont le plus passionnés nos voisins de la blogosphère.
Voili voilou! Pour plus d'informations et pour les inscriptions, c'est ici.
Voilà ma liste de petits trésors (qui fut dure à faire d'ailleurs, car je n'en ai pas que 10 des romans-chouchous!!) :
...
- La mère - Pearl Buck
- Le pays du dauphin vert - Elizabeth Goudge
- La reine Margot - Alexandre Dumas
- L'enfant multiple - Andrée Chédid
- Jane Eyre - Charlotte Brontë
- Belle du seigneur - Albert Cohen
- L'histoire sans fin - Mickael Ende
- Le dieu des petits riens - Arundhati Roy
- La pitié dangereuse - Stefan Zweig
- Anna Karenine - Leon Tolstoi
Voilà! J'espère que certains titres vous tenteront chers participants!
Rendez-vous le 31 décembre, jour où je vous dévoilerai les quatre romans de mon choix!!

jeudi 6 novembre 2008

Yes ... Réussi!

- Un livre avec une couleur dans le titre : Le pays du dauphin vert - Elisabeth Goudge
- Un livre avec un nom d'animal dans le titre : Un crocodile sur un banc de sable - Elizabeth Peters
- Un livre avec un prénom dans le titre : La passion selon Juette - Clara Dupont-Monod
- Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre : Impératrice de Chine - Pearl Buck
- Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre : La planète aux vents de folie - Marion Zimmer Bradley
- Un livre avec un nom de plante dans le titre : La colline aux gentianes - Elisabeth Goudge

J'ai terminé dans les temps le défi Le nom de la rose.
Je ne regrette pas d'y avoir participé. Ce fut un petit challenge sympathique, facile et original.
Sur la troisième marche du podium, je placerai Impératrice de Chine de ma chère Pearl Buck. Sur la seconde : La colline aux gentianes de madame Goudge.
And the winner is : Le pays du dauphin vert également d'Elizabeth Goudge. Un roman unique, fort et passionnant!
Ceci dit, j'ai eu la main chanceuse pour les six romans que j'avais choisi, ils ont tous été de belles découvertes ...

On ne sait jamais ce qui peut nous arriver au réveil ...

La métamorphose
Franz Kafka

Livre de poche, 1970.
Edition récente Librio 2003.
...
Gregoire Samsa se réveille un matin métamorphosé en insecte. Representant de commerce, il entretient, seul, ses parents et sa jeune soeur. Très vite, sa famille s'inquiéte de ne pas le voir debout ....
...
J'ai lu ce livre car la jeune lycéenne à qui je donne des cours de français et de littérature devait le lire durant les vacances de la Toussaint. Ne l'ayant jamais lu, il a bien fallu que je m'y mette.
J'ai trouvé ce roman extrêmement triste. J'étais très mal à l'aise durant la lecture de cette petite centaine de pages. L'attitude, les réactions de la famille de Grégoire m'ont particulièrement dérangée. Surtout que Kafka raconte cette histoire, totalement incroyable, de façon réaliste et ordinaire. J'ai vite compris que la fameuse métamorphose de Grégoire était symbolique (maladie, décision radicale, nouvelle vocation, ...) et que sa transformation en insecte n'était qu'un moyen de rendre concret ce changement. Mais sachant ça, j'ai eu encore plus de mal à ne pas être bouleversée par la triste existence de l'insecte-Grégoire. Sa famille m'a exaspérée au possible!
Ce roman se lit facilement et très vite, mais je le trouve d'une grande complexité et riche en analyses possibles. Kafka travaillant beaucoup sur le symbolisme ou les paraboles, des milliers d'interprétations sont possibles, ce qui rend le texte très déroutant malgré son apparente simplicité.
...
"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une veritable vermine. Il était couché sur le dos, un dos dur comme une cuirasse, et, en levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées. La couverture, à peine retenue par le sommet de cet édifice, était près de tomber complétement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient devant ses yeux."
(La métamorphose, livre de poche, 1970, p7)


(Source image : blogg.org)

"Je viens de la lune et vous êtes une étoile"

La colline aux gentianes
Elizabeth Goudge
(Défi Le nom de la rose 2008)

Livre de poche, 1969.
Edition récente Phébus 2008.
...
Anthony est un jeune orphelin engagé dans la marine. La vie qu'il méne à bord est intenable. Il décide de déserter lorsqu'il aperçoit au loin un paysage envoûtant et enchanteur. Ce jeune homme errant se rebaptise Zacharie. Un soir, il croise Stella, une petite fille pétillante et pleine de vie ...
...
Les romans d'Elizabeth Goudge sont définitivement de purs bonheurs littéraires.
J'ai particulièrement apprécié cette belle histoire simple et passionnée. Stella et Zacharie m'ont énormément touchée et je me surprenais à penser régulièrement à eux dans la journée tant ils avaient pris vie dans mon coeur.
La plume d'Elizabeth Goudge est un mélange de douceur, de réalisme, de magie, de poésie, ... Elle écrit avec tant de tendresse que ces romans sont tout simplement ressourçants, reposants, apaisants.
Comme j'aime son univers! Ces descriptions sont toujours envoûtantes : paysages entre terre et mer, falaises fouettées par le vent et collines verdoyantes et romantiques. Et puis, son amour pour les mondes magiques est un régal. On croise entre les lignes de son roman des fées, des nains ou des mandragores.
J'ai passé un magnifique moment aux côtés de Stella et de Zacharie. J'ai aimé cette belle histoire aux doux accents légendaires. Un beau conte pastoral qui met le sourire aux lèvres et apaise l'âme.
Les avis de Morwenna et de Suzanne.
...
"Les collines qui couronnaient la baie et les vallées boisées resplendissaient d'un éclat doré. Le ciel rayonnant luisait derrière les coteaux; par-delà les flots étincelants, un village de pêcheurs reposait dans un vallon comme dans une coupe, baigné d'une parfaite quiétude. Sans doute était-ce le village qu'on nommait Torquay. Derrière la plage en forme de faucille s'étandait un champ verdoyant, bordé d'un mur de pierre bas; au loin, dans des jardins fleuris, s'élevait une demi douzaine de cottages dont les cheminées laissaient échapper une fumée nonchalante. Sur la droite, un ruisseau, qu'enjambait un pont de pierre, traversait ce champ pour se perdre dans la mer. "
(La colline aux gentianes, Livre de poche, 1969, p18)

(Source image : desire-laugee.com)

En espérant que ce soit définitif ...

... me revoilà!
Avec un nouvel ordinateur ... le mien a tout simplement cramé! Sympathique! Je me disais justement que j'avais trop d'argent (Gggrrr!!) ... Bref! J'espère être là pour de bon maintenant!
Je vous poste de suite mes derniers avis de lectures ...
Ciao!