samedi 28 janvier 2012

Je fais voeux de chasteté ....... le mieux possible!

 Le moine
M.G Lewis


Babel, Actes sud, 2000.



" De moment en moment la passion du moine devenait plus ardente, et la terreur d'Antonia plus intense.

Elle lutta pour se dégager ; ses efforts furent sans succès et, voyant Ambrosio s'enhardir de plus en plus, elle appela au secours à grands cris. L'aspect du caveau, la pâle lueur de la lampe, et les objets funèbres que ses yeux rencontraient de toute part, étaient peu faits pour lui inspirer les sentiments qui agitaient le prieur ; ses caresses même l'éprouvaient par leur fureur : cet effroi, au contraire, cette répugnance manifeste, cette résistance incessante, ne faisaient qu'enflammer les désirs du moine, et prêter de nouvelles forces à sa brutalité.

" Pour mettre en scène le combat d'une sainteté qui se défend contre les puissances des ténèbres, Matthew-G Lewis déploie, avec un art consommé de la gradation dans l'horrible, une multitude de récits d'une audace et d'une cruauté rares. Sade et Breton, entre autres, plaçaient très haut ce chef-d'œuvre du roman gothique, dont Antonin Artaud - qui en a réalisé une " copie " - disait : " Je continuerai à tenir pour une œuvre essentielle " Le Moine ", qui bouscule cette réalité à pleins bras, qui traîne devant moi des sorciers, des apparitions et des larves avec le naturel le plus parfait, et qui fait enfin du surnaturel une réalité comme les autres."



Voici un roman qui dormait depuis bien trop longtemps dans ma bibliothèque. J'ai connu Lewis à l'université lors d'un cours de littérature comparée où nous étudions le thème du roman gothique. Nous lisions Les élixirs du diable d'Hoffmann et Le moine revenait souvent dans la discussion comme texte de référence. J'avoue ne pas l'avoir lu à ce moment (étudiants, ne prenez pas exemple sur moi ... C'est mal!).  Mon envie de découvrir ce roman s'est accru en visionnant la dernière adaptation de Northanger Abbey. Les scènes de lecture de Catherine Morland m'a rapidement donnée envie de m'y plonger. Et j'en suis bien heureuse ... 
Même si j'ai aimé ce roman dès les premières lignes, je dois avouer qu'au début je ne pensais pas être en train de lire le géniallissime livre auquel je m'attendais. J'aimais ... c'est tout! Pourtant, l'audace de Lewis m'a emballée tout de suite. Moi, jeune femme moderne et indépendante du XXIème siècle, je dois vous avouer que j'ai rougi en lisant certains passages. Comment a t-il pu écrire ça?? Je me rends compte à quel point ce texte a du choquer à l'époque ... Ces blasphèmes, ces idées impures, cette tension sexuelle permanente .... Quel culot monsieur Lewis! Comment osez-vous? " En parlant, il fixa les yeux sur un portrait de la Vierge, qui était suspendu en face de lui [...] Oh! s'il existait une telle créature, et qu'elle n'existât que pour moi! S'il m'était permis de rouler sur mes doigts ces boucles dorées, et de presser sur mes lèvres les trésors de ce sein de neige? Dieu de bonté, résisterais-je alors à la tentation?" (p51) - "À ces mots, elle leva le bras et fit le geste de se frapper. Les yeux du moine suivaient avec terreur les mouvements de son arme. Son habit entrouvert laissait voir sa poitrine à demi nue ; la pointe du fer posait sur son sein gauche, et Dieu ! quel sein ! Les rayons de la lune, qui l'éclairaient en plein, permettaient au prieur d'en observer la blancheur éblouissante ; son œil se promena avec une avidité insatiable sur le globe charmant ; une sensation jusqu'alors inconnue remplit son cœur d'un mélange d'anxiété et de volupté ; un feu dévorant courut dans tous ses membres ; le sang bouillait dans ses veines, et mille désirs effrénés emportaient son imagination." (p77).
Et puis, la dernière partie du livre, surtout les 100 dernières pages qu'on dévore sans reprendre sa respiration, m'a convaincue que je lisais vraiment un GRAND roman. Viol, inceste, pacte avec le démon, sciences occultes, meurtres, nonne sanglante, caveau sombre, cadavres en putréfaction .... Le  pack est complet ... Une "gothik-Box" pour moi, s'il vous plaît! Blague à part, ce roman est vraiment terrifiant. J'ai adoré ces scènes glauques, mais tellement surréalistes, stéréotypées que l'on ne tombe pas dans un voyeurisme malsain. Le moine est une bonne et volumineuse histoire de fantômes
J'ai vraiment adoré parcourir ce roman à la fois désuet (je me demande combien de fois les femmes s'évanouissent-elles dans ce texte?) et moderne! J'ai réellement tremblé parfois. Je me suis prise au jeu ... Oubliez les romans gentillets comme Les mystères d'Udolphe , Le moine est cru, noir, violent, terriblement génial! Je m'attends à voir apparaître le terrifiant Ambrosio dans les coin sombre de ma maison .... Bbbrrr!!!
J'ai vu l'adaptation avec Vincent Cassel avant de lire le livre (ce qui est extrêmement rare chez moi ... voir impossible!). J'ai lutté longtemps mais Romanzo tenait tellement à le voir  que j'ai cédé. A la fin du film, j'étais déçue. J'ai trouvé le film assez médiocre et je ne m'attendais pas à une histoire aussi gentillette. Je n'ai pas du tout été effrayée ... Bref! Déçue. J'étais triste car j'attendais beaucoup de l'histoire du Moine. Mais après avoir lu le roman, je suis sans voix en repensant au film ... Pourquoi avoir fait une adaptation si fade? Nous, personnes modernes et difficilement outragées, avons le droit avec ce film à un dixième du roman de Lewis (qu'il s'agisse du fond comme de la forme). Où sont passés les lynchages, l'Inquisition, la profondeur des personnages, l'enfantement tragique d'Agnès, le déshonneur d'Antonia et cette si terrible et magnifique scène finale avec le Diable? Je ne m'attends pas forcément à retrouver exactement le roman lorsque je regarde une adaptation, le fait de prendre des libertés me convient parfaitement, mais se détacher autant de l'oeuvre dans ce qu'elle a de plus magnifique .... Non, mille fois non! Après je reconnais que Cassel incarne un splendide et terrible Ambrosio, il est superbe ... comme toujours. 
Après cette digression, je ne peux que vous redire de vous plonger dans ce génial roman si ce n'est pas déjà fait ... 
Un texte indécent, dément, profondément envoûtant .... 


"  Il y avait à peine cinq minutes que la cloche du couvent sonnait, et déjà la foule se pressait dans l’église des Capucins. N’allez pas croire que cette affluence eût la dévotion pour cause, ou la soif de s’instruire. Ce n’étaient là que de rares exceptions : dans une ville telle que Madrid, où la superstition règne en despote, on chercherait inutilement la vraie piété. L’auditoire assemblé dans l’église des Capucins y était attiré par des raisons diverses, mais toutes étrangères au motif ostensible. Les femmes venaient pour se montrer, les hommes pour voir les femmes : ceux-ci par curiosité d’entendre un si fameux prédicateur ; ceux-là faute de meilleure distraction avant l’heure de la comédie ; d’autres encore, parce qu’on leur avait assuré qu’il n’était pas possible de trouver des places dans l’église ; enfin la moitié de Madrid était venue dans l’espoir d’y rencontrer l’autre. Les seules personnes qui eussent réellement envie d’entendre le sermon, étaient quelques dévotes surannées, et une demi-douzaine de prédicateurs rivaux, bien déterminés à le critiquer et à le tourner en ridicule. Quant au reste des assistants, le sermon aurait pu être supprimé sans qu’ils fussent désappointés, et même très probablement sans qu’ils s’aperçussent de la suppression.
     Quoi qu’il en soit, il est certain du moins que jamais l’église des Capucins n’avait reçu une plus nombreuse assemblée. Tous les coins étaient remplis, tous les sièges étaient occupés ; même les statues qui décoraient les longues galeries avaient été mises à contribution : des enfants s’étaient suspendus aux ailes des chérubins ; saint François et saint Marc portaient chacun un spectateur sur leurs épaules, et sainte-Agathe se trouvait avoir double charge. Aussi, malgré toute leur diligence, nos deux nouvelles venues, en entrant dans l’église, eurent beau regarder alentour : pas une place."
(Le moine, Babel, 2000, page 15)


(Source image : Rognage de l'édition Pinguin The Monk)

dimanche 15 janvier 2012

Anti dépresseur miracle!

Gilmore girls


Au commencement, il y a eu ça ....
Ce qui m'a donnée envie de découvrir cette série où une des deux héroïnes passe la plupart de son temps le nez dans les romans. 
Comme je le disais, je ne suis pas une fan de télé (même si je ne crache pas dessus), je préfère mille fois me mettre un bon DVD plutôt que de me perdre dans les nombreux programmes proposés. Je ne fais pas les choses à moitié, quand j'aime quelque chose, je veux m'y plonger vraiment. C'est sûrement pour cela que je ne regarde aucunes séries. Ce n'est pas mon genre de regarder l'heure pour ne pas manquer ma série préférée à la télé, du coup, je ne regarde rien, plutôt que de ne regarder qu'à moitié. Les deux seules séries que j'aime d'amour sont Les Simpsons et Kaamelott, deux séries que l'on peut regarder sans se perdre, qui n'a pas réellement de chronologie. 
Mais quand Karine a lancé son challenge Gilmore girls et que je m'y suis inscrite, je me suis dit "bon! là sois sérieuse et regarde là bien cette série!". Je me suis donc achetée les deux premières saisons de cette série et je me régale depuis plusieurs semaines maintenant ... 


Donc, j’innove. C'est la première fois que je vais regarder une série du début jusqu'à la fin et dans l'ordre. Même si je sais que ça ne se reproduira sûrement pas de si tôt, j'avoue que je suis emballée. C'est un vrai et pur moment égoïste, un instant rien qu'à moi .... J'y vais doucement, je déguste, j'apprécie. 


Comment parler de cette série? Je n'ai quasiment aucun point de comparaison, mais tant pis, pour moi, cette série a TOUT. Elle est drôle, émouvante, intelligente, fouillée. Je rigole, je pleure, je me questionne.
J'aime les relations entre les différents personnages. Ce n'est, pour une fois, pas TROP américain. On ne tombe pas dans la simplicité. Les relations sont complexes (le meilleur exemple pour moi : le personnage de Paris. Ils auraient pu en faire qu'une petite peste méchante, mais ils en ont fait une fille mal dans sa peau, sous pression, beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît). 
Je regarde cette série en VO (sous titres en français, je confesse) et j'en suis bien heureuse. J'aurai vraiment perdu beaucoup à la regarder en version française (rien qu'avec le personnage de Michel, un français antipathique avec un accent à couper au couteau). Les dialogues sont plus que croustillants. A genoux devant les répliques de Lorelei. Ses échanges musclés avec sa mère ou Luke sont d'un délice sans nom. 


J'aime Lorelei car elle me fait rire. J'aime sa vision de la vie, sa tendance à la gaffe et au bordel, elle me fait oublier le boulot et autres soucis de la vie quotidienne. J'aime son addiction au café et aux muffins, son régime alimentaire composé de pizzas et de burgers .... 
J'aime Rory et sa timidité, son amour des mots, des livres, le fait qu'elle tisse ses amitiés et ses amours sur leur capacité à apprécier un bon roman, son amour des études (Aaah! La scène à Harvard!), sa profonde gentillesse, sa spontanéité et son  naturelle ... 
J'aime la relation de Lorelei et Rory, leurs soirées "film" (Charlie et la chocolaterie ...), leur parfaite complicité, leur complémentarité .... 
J'aime Stars Hollow, ses rues, ses commerces, ses habitants hauts en couleurs, l'extravagante Miss Patty, le bourru mais séduisant Luke, le romantique Dean, la touchante Lane, Jess le rebelle .... 
J'aime Hartford, les sévères parents de Lorelei, l'école de Rory, ses cours, sa relation avec les autres étudiants ... 

Je ne sais pas trop quoi vous dire à part de vous précipiter sur cette série délirante et émouvante. On passe du rire aux larmes, on a envie de se précipiter sur un roman dès que l'on voit Rory, Dean, Max ou un autre parler de littérature ... 
Je n'ai qu'un mot : Foncez!

Pour le moment, j'en suis au milieu de la saison 2 et je vais me procurer la saison 3 dès maintenant ... pour pas être prise au dépourvu. 

(Sources images : couchtimewithjill.com ; starshollow.com ; cuntmplations.blogspot.com ; casafree.com).


vendredi 6 janvier 2012

Que la partie commence ...

La joueuse de go
Shan Sa

Folio, 2009.

Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l’armée japonaise.
Alors que l’aristocratie tente d’oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d’un autre destin. "Le bonheur est un combat d’encerclement". Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu’elle, dévoué à l’utopie impérialiste. Ils s’affrontent, sans un geste, jusqu’au bout, tandis que la Chinevacille sous les coups de l’envahisseur qui tue, pille, torture.
En ouvrant ce roman, je m'attendais à un texte poétique, tout en douceur et délicatesse. Je me suis vite rendue compte qu'il s'agissait au contraire d'un roman d'un grand réalisme, violent et parfois cru. Une fois mon étonnement dissipé, j'ai pu me plonger pleinement dans ce texte. 
Je ne peux pas dire si ce roman me marquera à vie ou non ... Je ne sais pas si dans quelques mois j'arriverai à me souvenir de certaines scènes ... Mais j'avoue que sur le moment, durant la lecture de ce roman, j'ai aimé. Certes, le personnage masculin, le jeune japonais, est antipathique, la chinoise parfois difficile à comprendre, l'écriture de Shan Sa manque  cruellement de naturel, mais j'ai embarqué dans cette terrible et triste histoire. La fin (pourtant mélodramatique, disons-le) m'a vraiment bouleversée.  J'ai presque versé ma petite larme. J'ai aimé que ces deux êtres sensuels, attachés à la chair, s'aiment sans se toucher, sans contact. Ils s'aiment d'un amour bien plus touchant, plus fort, plus beau qu'un amour passionnel et possessif. 
J'ai aimé également me replonger dans l'Asie. Moi qui aime tant la littérature asiatique, j'ai la sensation de l'avoir trop longtemps laissé de côté. 
Je n'ai pas trouvé dans La joueuse de go la poésie à laquelle je m'attendais.  J'y ai tout de même trouvé une belle histoire, pas sans défauts, mais touchante, vraie, juste.
Un roman facile à lire pour son écriture, dur dans son propos (attention aux âmes sensibles). Un roman à découvrir .... 
Je verrai dans quelques temps ce qui me reste de ce roman ... 


"Au loin, une jeune femme occupée à jouer contre elle-même. Chez nous, il est impensable qu'une femme demeure seule dans un lieu fréquenté par les hommes. Intrigué, je m'approche.
Elle est plus jeune que je ne l'imaginais, et porte une robe de collégienne. La tête appuyée dans le creux de sa main, elle est plongée dans sa réflexion. Sur le damier, les pions placés avec intelligence m'incitent à un examen plus attentif.
Elle lève la tête, front large, yeux bridés comme deux feuilles de saule délicatement dessinées. Je crois voir Lumière à l'âge de seize ans. Cette illusion s'évanouit aussitôt. L'apprentie geisha avait la beauté timide, recroquevillée. La Chinoise m'observe sans rougir. Chez nous, l'élégance est pâle et les femmes fuient la soleil. À force de jouer en plein air, la gamine a le visage nimbé d'un charme étrange. Son regard atteint mes prunelles savant que je ne baisse les yeux.
Elle m'invite à une partie de go. Je fais le difficile pour rendre mon rôle plus crédible."

(La joueuse de go, Shan Sa, Folio, 2009)

(Source image : livegalerie.com)

jeudi 5 janvier 2012

CD du moment ...


... Je l'écoute en boucle. Il ne quitte pas mon sac à main et passe de la voiture à la maison, de la maison à la voiture ... Un régal! Un pur bijou, un moment de douceur unique. 
De belles et apaisantes musiques, pleine de poésie et de délicatesse. Un beau moyen de replonger dans l'univers de Jane Austen. 
Vraiment une merveille! 

(Source image : amazon.fr)

dimanche 1 janvier 2012

Bilan livresque


Tout d'abord, je vous souhaite de tout coeur une très belle année 2012, pleine de sourires, de joies et de lectures. 


Cette année 2011 fut riche. Je suis devenue maman et ça, ce n'est pas rien. Ma vie est deux fois plus remplie de bonheur et d'amour. 
Côté lecture l'année a été marqué par une petite baisse de rythme ... Et oui, ce n'est pas que je lis moins souvent, mais moins longtemps. L'arrivée de mon petit Romanzino n'a pourtant pas fait chuter mon amour de la lecture et des mots. Bien au contraire ... 

Comme chaque année, voilà mes meilleures lectures de l'année 2011 ... 

- Purge de Sofi Oksanen : Un livre dur mais bouleversant qui m'a énormément marquée. Plusieurs mois après beaucoup d'images me reviennent. 
- Harry Potter et les reliques de la mort de J K Rowling : Avec ce roman, c'est achevé une longue et belle histoire entre Harry, Ron, Hermione et moi. 
- Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee : Un roman magnifique qui m'a donnée envie de découvrir davantage la littérature classique américaine. 
- La promenade au phare de Virginia Woolf : Le roman qui m'a réconciliée avec cette grande dame anglaise.
- Les six premiers tomes de L'assassin royal de Robin Hobb : Une série miraculeuse, merveilleusement bien écrite, captivante, touchante. 
- Précoce automne de Louis Bromfield : Un roman sans prétention qui m'a complètement séduite. 

2011 fut aussi la confirmation d'un amour inconditionnel pour Daphné du Maurier (L'auberge de la Jamaïque), Jane Austen (Emma), Stefan Zweig (Marie Stuart) et Elizabeth Goudge (L'arche dans la tempête). C'est toujours un immense bonheur de replonger dans leur écriture magnifique, leur univers unique. Des valeurs sûres! 
Par contre, je n'ai pas lu de Pearl Buck cette année ...  Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas plongée dans un de ses romans. Je réparerai vite l'affront. 

Et 2011 fut également ma (re)découverte de monsieur Charles Dickens. Il y a eu Un conte de deux villes, puis la magnifique biographie de Marie-Aude Murail et enfin (et surtout) De grandes espérances. Depuis je veux tout lire de cet incroyable écrivain. Affaire à suivre! 

Une année moins riche en nombre de livres lus mais tout aussi passionnée et passionnantes que les années précédentes ... 
Au bonheur de lire ... 


BONNE ANNEE!