vendredi 31 juillet 2009

Trop de cartons, Tue le carton!

Après plusieurs jours dans les cartons, la date est arrivée. J'emménage dans un nouvel appart ... juste en face de mon actuel chez moi! C'est nettement plus facile de déménager quand on a qu'une rue à traverser ...
Un nouvel appart plus clair, plus zen où ma bibliothèque si trouvera bien et où une ambiance doucement littéraire se dégage ... Et surtout : un balcon!!!! Youpi! Je n'en pouvais plus d'être enfermée presque tout le temps!
Bref! Tout ça pour dire que le temps que l'on me réinstalle internet, je risque d'être abscente un moment! Peut-être que je pourrais passer une fois de temps en temps par un moyen pour le moment inconnu, mais sinon, ce sera absence totale pendant quelques jours, quelques semaines ... snif!
Je suis triste car je suis en pleine boulimie livresque et je vais devoir attendre avant de vous parler des mes lectures .... snif!!!
A plus ...... Ne m'oubliez pas! (notez un peu l'aspect dramatique du moment!!)

jeudi 30 juillet 2009

Mieux vaut tard que jamais!

Ce questionnaire sur Jane Austen se balade sur la toile depuis un moment. Je n'avais pas encore pris le temps d'y répondre, mais mieux vaut tard que jamais comme dit le vieux dicton. Alors, parlons d'un sujet inépuisable : L'univers de Jane Austen.



1) Comment avez-vous découvert Jane Austen ?

Je dois avouer ne pas trop m'en souvenir. Me perdant depuis toujours dans les rayons des librairies, j'ai croisé Jane Austen il y a longtemps sur les étagères à la lettre A. J'ai souvent touché ses romans, je les ai examinés aussi, mais je les ai ensuite toujours reposés et jamais achetés. Pourquoi? Je n'en sais rien.

Jusqu'au jour où, durant mes années de fac', je devais prendre le train pour rejoindre mes parents en Normandie. Pour moi, voyage en train rime avec heures de lecture passionnée. Je me suis offerte Raison et sentiments pour l'occasion. Pourquoi celui-là? Je ne sais pas! J'ai tout de suite été happée par le roman. Je dois avouer que je n'ai pas senti toute la subtilité de Jane Austen dès cette première lecture, mais qu'importe, j'avais aimé, c'était l'essentiel. J'ai lu le roman en un rien de temps, beaucoup plus vite que ce que je ne pensais ...

Malgré ce merveilleux souvenir, il a fallu attendre environ 3 ans avant que j'ouvre un second Austen ... et là, révélation! J'ai compris tout son talent et sa virtuosité, si bien que je compte bien lire TOUT d'elle.

2) Avez-vous lu tous ses romans jusqu'ici ?

Non. Pas encore!

J'ai lu Raison et sentiments, Orgueil et préjugés, Northanger Abbey et Lady Susan.

3) Avez-vous un préféré ?

C'est difficile à dire puisque je n'ai pas encore lu tous ses livres.

Je pense que pour le moment c'est Orgueil et préjugés, mais ceci dit, j'ai un attachement particulier pour chaque roman. Raison et sentiments car c'est le premier roman que j'ai lu et puis, j'aime cette belle histoire. Les soeurs Dashwood me touchent beaucoup et le colonel Brandon est un de mes personnages favoris. Orgueil et préjugés est celui qui m'a ouvert les yeux sur l'incroyable talent de Jane Austen. C'est une histoire à la fois drôle et bouleversante dont je suis vraiment tombée amoureuse. J'ai un petit coup de coeur également pour Northanger Abbey. Catherine m'a faite beaucoup rire et ce roman est tombé pile à un moment de ma vie où j'avais besoin d'évasion. J'en garde un merveilleux souvenir. Le dernier que j'ai lu est le tout petit Lady Susan qui m'a confirmée à quel point j'aime cette grande dame de la littérature anglaise.

C'est fou comme Jane Austen prend une place de plus en plus importante dans ma vie littéraire. J'ai aimé Raison et sentiment, mais je l'ai fermé sans penser à l'avenir de Jane Austen dans ma vie. Je l'ai refermé, c'est tout! Puis, j'ai adoré d'un amour fou Orgueil et préjugés. Là, j'ai commencé à me dire qu'il fallait absolument que je lise tout de Jane Austen. Puis, il y a eu Northanger Abbey qui fut comme un coup de poing dans le ventre. Une passion est née. Elle m'a presque faite montée les larmes aux yeux. Et il y a à peine deux jours, Lady Susan qui m'a rendue encore plus accro.

Jane Austen, c'est un tout. Je ne l'aime pas que pour Orgueil et préjugés, non! Je l'aime pour Lady Susan aussi, pour Northanger Abbey, pour les prochains romans qui suivront ...

Je ne suis pas une adepte de la relecture. J'ouvre régulièrement les livres qui m'ont marquée, je lis quelques passages, mais je n'ai que très rarement relu un roman. Mais je sais que les romans de Jane Austen feront exception. Cela fait peu de temps que je les ai lus et pourtant, je désire déjà les relire.

4) Combien d'adaptations avez-vous vues ?

Je n'ai vu que celles dont je connais déjà l'histoire. Je veux lire les romans avant.

J'ai vu les deux versions de Raison et sentiments. Celle de 1996 et celle de la BBC de 2008. J'ai aussi vu Orgueil et préjugés de la BBC réalisé en 1995 et la version de Joe Wright de 2006. J'ai vu récemment Northanger Abbey de ITV.

Ce que j'aime dans les adaptations, c'est qu'elles nous permettent facilement de se replonger dans l'univers de Jane Austen.

5) Lesquelles sont vos préférées ?

Je voue un culte à Orgueil et préjugés version BBC. J'ai eu tout simplement la sensation de relire le roman. Un bonheur! J'aime aussi l'ambiance si austenienne de Raison et sentiments de 1996. Et enfin, le personnage de Catherine Morland est superbement interprété dans l'adaptation de Northanger Abbey de ITV.

6) et lesquelles aimez-vous le moins ?

Sans hésiter, Orgueil et préjugés de Joe Wright (2006). A croire qu'il n'a jamais lu le roman.

7) Avez-vous vu des films inspirés ou dérivés de son oeuvre ? (Becoming Jane, Miss Austen regrets, Coup de foudre à Bollywood, Clueless, Bridget Jones, The Jane Austen Book Club etc) Qu'en avez-vous pensé ?

J'ai vu Brigdet Jones 1 et 2. J'ai bien aimé le premier, j'ai beaucoup ri! Mais le second m'a nettement moins emballée. J'ai vu la mini-série Lost in Austen que j'ai adoré.

8) Qu'aimez-vous le plus chez Jane Austen ?

Beaucoup de choses. Mais bon, soyons plus explicite! Je vais presque citer Amanda Price de Lost in Austen en vous disant que j'aime le langage employé, j'aime les belles manières des jeunes gens de l'époque, j'aime l'ambiance si typiquement "british", j'aime l'univers. Mais j'aime aussi l'ironie et l'intelligence de la plume de Jane Austen, sa satire, son sens de l'humour. Mais également, sa sensibilité, sa poésie, sa galerie si émouvante et parfois si drôle de personnages.

Lire Jane Austen c'est s'immerger dans un monde, être englouti totalement. On rencontre les personnages, on leur parle, on vit avec eux ... J'ai l'intime conviction d'avoir rencontré physiquement Catherine, Lizzie et Elinor. C'est tout simplement merveilleux!

9) Avez-vous ce qu'on peut appeler une collection Jane Austen ? (inclure photos si vous le souhaitez)

Déjà je possède les quatre romans que j'ai lu d'elle, plus Persuasion que je vais lire bientôt. En DVD, j'ai Raison et sentiments 1996 et Orgueil et préjugés 1995. On trouve de plus en plus en France toutes les adaptations de Jane Austen par la BBC. Je compte bien me les offrir un jour!



(Sources images : shopcrazy (Becoming Jane) ; Wikipedia.fr)

Rêveries littéraires

Dans ma petite ville, il existe un parc magnifique. Grâce à cette semaine de vacances, je peux, chaque jour, profiter un maximum de ce lieu enchanteur.
Ce que j'aime dans ce parc, c'est qu'il mêle à lui seul plusieurs ambiances tout aussi agréables.

On peut faire le tour du parc de différentes façons. Il y a un premier chemin qui suit une rivière naturelle. Le passage est aménagé et il y a beaucoup de bancs. Il s'agit de la première ambiance. La proustienne. Ce tour est élégant. On s'imagine très bien en dame du début du XXème siècle faisant sa promenade.

L'autre tour est plus sauvage. Il se situe plus haut que le premier. On quitte Proust pour rentrer dans le monde des soeurs Brontë. Il y a des herbes folles, c'est vallonné, il y a la forêt, ce côté est mon préféré. C'est splendide!

Ce parc est littéraire. Lorsque je fais le tour de ce dernier, je commence toujours par le côté élégant et je finis par le côté sauvage. Au début, je suis plongée dans les romans tels qu' Anna Karenine ou Du côté de chez Swann. Puis, c'est Jane Eyre, Les hauts de Hurlevent et Jane Austen qui viennent me hanter.
Du côté sauvage se trouve un petit banc isolé et protégé par les branches d'un arbre. Qu'il est bon de lire ici. Même sous une pluie fine, je peux m'y réfugier sans souci car l'arbre me protège des gouttes.
Ce lieu est rêveur, poétique, romantique et j'adore m'y promener. Il y a des lieux, comme celui-là, qui nous donnent plus que tout envie de nous plonger dans de magnifiques romans ...

(Source image : barber.org.uk ; artinvestment.ru)

mercredi 29 juillet 2009

Une belle rencontre

La dame aux œillets
A-J Cronin

Le livre de poche, 1966.

Au début des années 30, en Angleterre, Catherine Lorimer, antiquaire de 35 ans, achète lors d'une vente aux enchères une miniature du célèbre peintre Holbein La dame aux oeillets. Malgré ces difficultés financières, elle désire cette œuvre qui la touche profondément et qui peut-être, en la revendant, l'aidera à se sortir de cette mauvaise passe. Catherine a sacrifié sa vie privée pour sa vie professionnelle et sent, plus que jamais, la solitude qui règne dans son existence. De son côté, Nancy, sa nièce, qui espère devenir un jour une célèbre actrice, vit une belle histoire d'amour avec Chris, son fiancé, un américain simple et spontané.

Il y a des livres que l'on croise par hasard et qu'on s'offre sur un coup de cœur. On ne connaît ni l'histoire, ni l'auteur. Mais c'est une attirance qui nous prend au ventre sans vraiment savoir pourquoi. On le voit ... quelque chose nous plaît ... on l'achète.
J'ai croisé il y a un mois à un vide-grenier le roman que je vous présente ici. Aucun résumé. Je ne connaissais donc rien du sujet. L'auteur, quant à lui, je le connaissais uniquement de nom et je n'en pensais pas grand chose. Mais il y avait ce titre, La dame aux œillets, si poétique et envoûtant qui me rappelait un roman inoubliable, La dame aux camélias. Et puis, il y avait aussi cette femme sur la couverture. Cette dame au cou interminable m'a faite penser aux œuvres de Modigliani. J'étais intriguée. Je l'ai acheté.
A-J Cronin fait parti de ces auteurs adulés au milieu du XXème siècle et presque oubliés aujourd'hui. Je ne sais pas si je croiserais de nouveau le chemin d'A-J Cronin dans ma vie de lectrice, mais par contre, une chose est certaine., je me souviendrai longtemps de la magnifique histoire que je viens de lire. Bien que ce roman ne fasse que 200 pages, je ne m'attendais pas à le lire en une journée.
C'est un texte d'une sensibilité et d'une justesse incroyables. Bien qu'A-J Cronin ne possède pas un style qui change la vision littéraire de ses lecteurs, il a une plume ravissante, douce et prenante. J'ai embarqué totalement dans cette belle histoire contant les émotions de l'âme humaine, ses doutes, ses peurs et ses joies. A-J Cronin a le don d'aller à l'essentiel tout en prenant son temps et en créant une atmosphère délicate et sublime.
Je garderai longtemps en mémoire ce si beau personnage qu'est Catherine Lorimer. Cette jeune femme dynamique, en quête de bonheurs simples et vrais, est très touchante. Je me suis totalement identifiée à elle. Catherine avait toute ma sympathie, tout mon amour, alors que Nancy, elle, m'a exaspérée durant les 3/4 du roman. Cette jeune fille prétentieuse, égoïste et superficielle a une bien triste figure face à sa tante si humaine et spontanée. Heureusement, elle est remontée dans mon estime juste avant le dénouement. Quant à Chris, j'en suis tombée amoureuse. Cet homme sensible et passionné est simplement superbe.
J'ai adoré les chapitres se passant dans la maison d'enfance de Chris. Cette description des petits bonheurs simples de la vie est merveilleuse. Tout comme Catherine, on y trouve une paix, une sérénité qui fait du bien. Les scènes du patinage, de la soirée autour du feu, ainsi que de l'opposition permanente de Catherine et Nancy sont sublimes. Sublimes dans leur simplicité.
J'ai lu ce roman sans savoir ce qu'il contenait et ce fut un ravissement. J'ai lu ce roman comme si je le vivais, prise dans mon destin, comme Catherine, sans savoir de quoi demain sera fait.
Un roman élégant, fin et délicat qu'il faut lire. C'est beau, c'est simple. Une magnifique histoire sur la vie que je ne suis pas prête d'oublier.

" C'était un chef d'oeuvre de délicatesse, et il en émanait une impression de subtile mélancolie. Lucie de Quercy se tenait debout à côté d'une table à deux plateaux, dont l'un, celui de dessus, était couvert d'un tapis de brocart rouge, tandis que celui de dessous supportait une mandoline et quelques livres. Elle était vêtue d'une robe d'un brun marron, réhaussée d'hermine; et sa main, négligemment posée sur le brocart, tenait un bouquet d'oeillets. Elle était très belle, d'une beauté pâle, frêle et pensive, d'où se dégageait un charme étrange, presque énigmatique. Ses yeux surtout, d'un brun foncé et profond, exprimaient une compréhension infinie. Elle semblait fixer Catherine avec l'insistance d'une personne vivante. Il y avait quelque chose de si intime et de si éloquent dans son regard que Catherine avait l'impression d'y lire une confidence qui, depuis des siècles, lui était spécialement destinée, et qui l'entraînait dans un lointain passé. Et elle se surprit en train de répondre au regard de Lucie de Quercy, comme si elle s'abandonnait à l'influence de cette femme, si mystérieusement belle dans sa songerie."
(La dame aux oeillets, A,J Cronin, 1966, p43)


(Source image : La femme au canapé, 1930. artinthepicture.com)

mardi 28 juillet 2009

Une Madame de Merteuil au pays de Jane Austen!!!

Lady Susan
Jane Austen

Folio, 2008.

Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question ...
Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugés et de Raison et sentiments.

Ce texte, c'est du bonbon! Il est tout simplement exquis!
On y retrouve avec joie la délicate et intelligente plume de Jane Austen (qui, décidément, prend une place de plus en plus grande dans mon cœur), ainsi qu'une intrigue menée d'une main de maître.
Nous faisons la connaissance de Lady Susan, jeune et jolie veuve, mère d'une jeune fille de 16 ans, qui décide de s'installer chez son beau-frère. La femme de ce dernier, la respectable Mme Vernon, démasque rapidement l'hypocrisie de Lady Susan. Mais quelles sont ses ambitions? Pourquoi cherche t-elle à se faire aimer de Reginald, le frère de Mme Vernon? Pourquoi sa fille a t-elle si peur d'elle?
J'ai pris un plaisir tout austenien à lire ce roman épistolaire. Ces lettres écrites d'un langage si beau, si délicat, si fin, si intelligent nous transportent dans les salons anglais de la fin du 18ème. C'est un voyage magnifique! On se voit à la table de notre chambre à écrire à la plume à une amie ou à notre mère sur nos doutes, nos inquiétudes, nos peurs. Un délice! Je me suis prise à lire certaines lettres à voix haute. Quel plaisir de s'entendre lire de si beaux mots, de si belles phrases ...
L'histoire, quant à elle, est toute aussi passionnante que l'est l'écriture de Jane Austen. C'est court, mais je n'ai pas senti de frustration. Tout est bien mené, le dénouement est parfait et bien écrit, toute l'intrigue coule sans heurts. Malgré la brièveté du roman, Jane Austen arrive à nous dresser un portrait très réaliste des différents personnages. Ils prennent rapidement vie dans notre esprit, s'animent, se dévoilent.
Un texte qui, pour certains amoureux de Jane Austen, est assez faible si on le compare à Orgueil et préjugés ou à d'autres de ses chefs d'oeuvre. Je trouve, pour ma part, qu'il n'y a pas de comparaison à faire. Lady Susan ne jouent pas sur le même plan que les grands romans de Jane Austen. Il n'en a pas le format, ni l'ambition. Mais, tout comme le reste de son oeuvre, c'est un texte intelligent, subtile, parfaitement maîtrisé, beau et passionnant.
Ma découverte des romans de Jane Austen est loin de s'arrêter!

Les avis d' Allie, Lou, Lilly, Caro[line], Cuné, .....

" Voici qui est insupportable! Ma très chère amie, jamais de la vie je n'ai été pareillement hors de moi. il faut que j'épanche ma bile en vous écrivant, car je sais que vous entrerez dans tous mes sentiments. Qui pensez-vous qui est arrivé ici mardi, je vous le donne en mille? Sir James Martin. Devinez ma surprise et ma contrariété. Vous savez bien que pour rien au monde je n'aurais voulu le voir à Churchill. Quel dommage que vous n'ayez pas été au courant de ses intentions! Non content de venir, il s'est bel et bien invité à passer ici quelques jours. J'aurais pu l'étrangler. "
(Lady Susan, Jane Austen, Folio, Lettre XXII, p65)

(Source image : Molland's. Illustration Love and Friendship)

Parce que je suis faible ...

Je ne sais pas ce qui me pousse à marquer certains événements de ma vie par l'achat d'un livre. Sûrement le fait que je suis une lectrice avide ... ce que tout le monde sait ici d'ailleurs! Dès que je pars pour un petit week-end par exemple, je ne peux m'empêcher d'acheter au moins un roman en me disant "Tiens, j'aurai un petit souvenir de ce week-end au bord de la mer!" ou "Je repenserai à cette belle ville en lisant ce texte" ...
Cette semaine n'a pas fait exception. Bien que je n'ai pas quitté ma ville pour cette semaine de vacances tant attendue, j'ai bien l'intention de profiter de ces quelques jours de calme pour me ressourcer, pour me promener, pour lire (bien sûr!), pour me poser et faire le vide. Et qu'existe t-il de mieux, pour se sentir bien, que de se faire un petit cadeau? Littéraire, bien sûr? Et bien, rien. Donc, voilà, en me baladant dans ma chère petite ville ce matin, j'ai fait un détour à la librairie et j'ai ramené ces deux trésors :



- Apparition et autres contes de l'étrange de Guy de Maupassant : Car Guy est un conteur magnifique et puis que je compte bien me faire une belle collection de livres gothiques, textes à ambiance ou encore de romans anglais victoriens pour mes soirées d'hiver. Ma collection se remplit et j'en suis ravie. L'hiver sera merveilleux!
- Les heures de Michael Cunningham : C'est la faute de Lilly ... Elle m'a tant donnée envie de me plonger dans l'univers de Virginia Woolf que je suis rentrée dans la librairie ce matin avec l'intention de m'offrir un de ses romans ... Mais, il n'avait que Mrs Dalloway, le seul que j'ai déjà lu. Heureusement, j'ai croisé sur les étagères Les heures si aimé des passionnés de Virginia Woolf et même des autres. Je l'ai pris ...

dimanche 19 juillet 2009

Tutu, petits rats, théâtre, musique et Cie ....

La demoiselle d'Opéra
Guy Des Cars
(Défi Au délà des mots 2008/2009)

J'ai lu, 1971.


Au coeur de Paris étincelle l'Opéra. Au coeur d'Adeline Piedplus, fille de concierge, brûle l'amour de la danse. Tant qu'elle possède l'agilité et la souplesse nécessaire, ce sont ses jambes qui expriment ses sentiments : l'amour, la douleur, la joie, la tendresse, la jalousie féminine.
Elle connaît trois guerres, des passiones dévorantes et coupables, la gloire et l'abandon, l'opulence et la misère, les rois et les poétes, des machinistes et des financiers. Elle ruine les vieillards, entretient des jeunes gens, a rang de danseuse étoile et devient vedette de revue au music-hall.
Elle s'éteint enfin au premier muguet de mai 1947, peu après son centième anniversaire. Dans son sillage parfumé, la plume inspirée de Guy Des Cars nous fait revivre, d'un siècle à l'autre, à travers une destinée éblouissante, toute une époque - la Belle époque.


J'ai acheté ce roman il y a des années (en même temps que Jane Eyre!! Aaah! Ma chère Jane! Mais je m'égare, pardon!). Je ne devais avoir que 14 ans. J'ai acheté ce roman totalement pas hasard. Etant une passionnée de danse (je pratique, en amatrice, ce sublime art depuis 15 ans), j'ai été attirée par cette histoire contant la vie d'une danseuse de l'Opéra de Paris. Je ne l'avais encore jamais ouvert .... C'est chose faite!
Bien que ce roman possède des défauts certains, je dois avouer avoir passé un agréable moment en compagnie d'Adeline Piedplus. J'ai vécu auprès d'elle durant un siècle, j'ai connu les chaleurs des soirées parisiennes, l'ambiance des coulisses de l'Opéra, le stress des premières, senti le contact du tutu sur mes jambes, bref, je suis totalement rentrée dans l'univers de ce roman. Avec en bruit de fond un peu de musique classique, je me suis identifiée à cette petite Adeline montant pour la première fois sur scène, puis à cette vieille danseuse retraitée envahie de souvenirs. J'ai aimé aussi le découpage du roman en tableaux. Chaque chapitre est en fait le titre d'un ballet. Une idée originale qui permet de plonger doublement dans l'ambiance.
C'est vrai que ce roman est trop simple, pas assez fouillé, trop téléphoné parfois, j'ai relevé beaucoup de défauts de style ou même des passages un peu trop vite écrits, mais c'est un fait, j'ai tout de même bien aimé. Je pense que j'aurai du lire ce roman étant jeune adolescente. Avec un peu moins de culture littéraire, moins d'esprit critique et un amour naïf pour la danse, je serai sûrement tombée amoureuse de cette belle histoire. Mais j'ai grandi, j'ai lu Proust, Austen, Cohen, donc je ne peux que parler d'un très agréable moment de détente et d'évasion ....

" Il n'y a pas eu de belle époque sans que la France n'en ait été l'incarnation colorée ; il n'y a pas eu de France, depuis ces trois derniers siècles, sans que Paris ne lui ait donné le ton. Et, au coeur de Paris, se trouve l'Opéra ... Un siècle doit être trop long ou trop court selon le lieu où l'on a été condamné à le vivre. Un siècle dans les déserts glacés de l'Alaska paraît interminable ; un siècle de Vie parisienne peut se dérouler avec une rapidité déconcertante. L'héroïne de cette histoire a eu le bonheur de naître, de vivre, d'aimer, de souffrir, de danser surtout et de mourir à Paris après y avoir passé la plupart des cent années d'une existence riche en émotions."

(La demoiselle d'Opéra, 1971, p 5)

(Source image : 4b.ac-lille.fr. Degas)

samedi 18 juillet 2009

C'est une vérité universellement reconnue qu'on cherche tous à s'échapper.

Lost in Austen

Mini-série anglaise de 4 épisodes (2008)

Amanda Price est une jeune femme à l’existence ordinaire qui aime se plonger dans les romans de Jane Austen, et surtout Orgueil et Préjugés. Un jour, Elizabeth Bennet apparaît dans sa salle de bains, et lui montre un passage entre leurs deux mondes. Alors, Amanda se retrouve au sein de la famille Bennet, sans possibilité de retour, Lizzie ayant refermé la porte derrière elle… (Résumé de critictoo.com)

J'ai regardé cette mini-série il y a deux semaines. Le même week-end où j'ai visionné la version BBC de Raison et sentiments. J'avais prévu, à la suite de ces deux jours austeniens, de vous faire part de mes avis rapidemment. Alors que mon message sur Raison et sentiments fut vite posté, celui de Lost in Austen en revanche traîne depuis un bout de temps. Mais bon ... ça y est! Je suis là, je suis prête ... C'est parti!
Je me suis régalée en regardant cette mini-série (et pas uniquement grâce à cette fabuleuse pizza que j'ai dégustée en regardant les épisodes). Tous les amoureux de l'univers de Jane Austen se régaleront. On y retrouve nos personnages fétiches (tous très bien interprétés), ce monde si grandiose et superbe, ce beau langage. Bref, tout y est! Rajoutez à ça : de l'humour détonnant, des révélations croustillantes et pour le moins surprenantes sur ces personnages que l'on pensait tant connaître et du romantisme au plus haut niveau.

Je suis passée par toutes les émotions en regardant cette série. J'ai ri aux éclats des maladresses d'Amanda, je suis restée totalement effondrée en voyant que Jane épousait cet horrible Mr Collins (beurk!!), j'ai pleuré de cet amour si fort qu'Amanda éprouve pour Mr Darcy, j'ai eu un grand bonheur à regarder ce dernier en chemise mouillée ... Enfin, bref! Que du bon! Après, c'est vrai que j'ai été très étonnée par la fin de cette série. Je ne pensais vraiment pas que ça se finirait ainsi. Vu que cette série fait un peu l'éloge de l'oeuvre de Jane Austen, j'aurai peut-être préféré que son histoire soit conservée et non changée ainsi. Après tout, Amanda est tombée amoureuse de l'histoire de Jane Austen et non de celle qu'elle fabrique par ses maladresses ... non? Hormis, cette fin magnifique mais surprenante, je ne peux que dire que j'ai adoré! Mes scènes préférées restent celles où Amanda parle de son amour pour ce livre. Le début de cette série a trouvé un écho au fond de mon coeur. Voir cette jeune femme se réfugier dans son roman et y trouver un je-ne-sais-quoi qui manque à sa vie réelle, c'est réellement très touchant. J'ai aimé cette symbolique de "rentrer physiquement dans un roman", cette sensation que l'on a parfois d'être englouti dans l'histoire qu'on est en train de lire. Tout comme dans le fabuleux L'histoire sans fin de Ende, j'ai aimé le thème de la passion absolue de la littérature.
Une très bonne mini-série à voir et à revoir pour se replonger dans l'univers d'Orgueil et péjugés ou tout simplement, pour passer un superbe moment.

(sources images : smh.com.au ; popsugar.co.uk ; dvd.ign.com ; janitesonthejames.blogspot.com)

mercredi 15 juillet 2009

"A toi qui ne m'as jamais connue"

Lettre d'une inconnue
Stefan Zweig

Stock, 2009.

Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. Avec Lettre d'une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l'analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d'une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu'elle touche au sublime.

Pour moi, la plume de Stefan Zweig n'a plus à faire ses preuves. Je suis tombée à genou devant lui lors de notre toute première rencontre, il y a quelques années, alors que je parcourais les pages de la sublime Pitié dangereuse. Une écriture d'une poésie incroyable, une force inégalée dans la description des sentiments humains, un regard plein d'amertume face à l'âme des hommes, une justesse, une sensibilité, une intelligence grandioses!
Je connaissais déjà l'histoire de ce court roman. Un soir, il y a quelques temps, en seconde partie de soirée, je suis tombée par hasard sur un film magnifique. J'ai pleuré durant toute la diffusion. J'ai trouvé cette si belle et si cruelle histoire tout simplement bouleversante. Je fus à peine étonnée de voir que ce film était l'adaptation d'un roman de Stefan Zweig. Bien sûr, j'en notais le titre et me jurais bien de le lire un jour. Malheureusement, ce texte court ne se trouvait pas seul. Il faisait toujours parti d'un plus gros volume regroupant plusieurs textes de Zweig. Et bien entendu, il était cher. Cette année, la maison Stock a eu la bonne idée de le rééditer seul. Il n'en fallait pas plus pour me tenter! Et vous n'avez, quant à vous, plus aucune excuse de ne pas vous précipiter sur ce roman.
Mais revenons à l'histoire. Ce texte est tout simplement sublime. C'est peut-être l'histoire d'amour la plus cruelle que j'ai lu. Au-délà de Romeo et Juliette, au-délà de Belle du seigneur. Qu'y a t-il de plus horrible que d'aimer un homme qui passe sa vie à vous oublier? On a un tel sentiment de compréhension face à cette femme magnifique qui se livre nue, entière, à la fois fragile et forte, que l'on se voit aimer cet homme, l'attendre, le guetter. Pourtant, on se rebelle. Contrairement, à notre narratrice, on sent notre coeur se soulever, on en veut à cet homme parfois, on le traite de libertin, de volage, d'inconstant, on veut le secouer et tout lui avouer. Mais l'inconnue est bien plus sublime que nous, elle préfére se taire, vivre dans son ombre, être humiliée, souffrir plutôt que de se rabaisser à dévoiler son secret.
Un texte tout simplement magnifique sur un amour total, dénué d'intérêt, profond, grand, beau. Une plume sublime, un plongeon dans l'âme d'une femme splendide. A lire d'urgence!


" Je rôdais avec curiosité autour de la pile, qui grandissait toujours ; le domestique ne me repoussa pas, mais il ne m'encouragea pas non plus, de telle sorte que je n'osai en toucher aucun, bien que j'eusse aimé palper le cuir moelleux de plus d'un. Je ne pus que jeter un regard timide sur les titres ; il y avait parmi eux des livres français, anglais, et beaucoup d'autres dans des langues qui m'étaient inconnues. J'aurais pu passer des heures à les contempler ainsi, mais ma mère m'appela. "
(Lettre d'une inconnue, Zweig, Stock, 2009, p26)


(Source image : angelswhisper.e-monsit. com)

mardi 14 juillet 2009

Vous voulez un ballon?

ça
Stephen King



J'ai lu, 1990.

Pour des raisons d'épaisseur, ce roman est divisé en trois (ou parfois deux) volumes. Mais l'histoire forme un tout. Il ne s'agit pas de trois histoires indépendantes. ça est un seul et unique roman.

La terreur s'incarna pour la première fois dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gonflé d'eau de pluie. Un petit garçon courait gaiement à côté. Il s'appelait George et avait six ans ... Pris dans un tourbillon, l'esquif disparut dans une bouche d'égout. L'enfant mit un genou à terre, se pencha ... Des yeux jaunes le regardaient, des yeux comme ceux qu'il avait imaginés le guettant dans la cave ... "Salut, Georgie!" fit une voix ... Un clown se dressait dans l'égout. Sa main noueuse comme une patte de rapace tenait un lot de ballons colorés ... George tendit le bras ... Dans la rue, les gens ne virent qu'un gamin en ciré jaune qui hurlait et se tordait dans le caniveau ... Oeil de salamandre, Queue de dragon, Main de gloire, quoi que ce fût, c'était là de nouveau ... ça! L'ordure aux cents têtes ... (Quatrième de couverture du volume 1)
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Je me souviens que petite, mes parents nous laissaient, mes frères et moi, au rayon livres du supermarché pendant qu'ils faisaient les courses. J'ai découvert ainsi plusieurs de mes lectures inoubliables de petites filles, j'ai dévoré aussi tous les Boule et Bill, ... Mais j'ai aussi vu les couvertures de ça de l'édition J'ai lu. Je me souviens que je passais des minutes entières à fixer ces images effrayantes. Il fallait l'intervention d'un de mes frères pour me faire sortir de cette rêverie morbide. Comme beaucoup de personnes, je ne porte pas les clowns dans mon cœur. Quelque chose de trop exagéré, trop de gaieté, trop de maquillage, trop de tout. Alors, quand à six ou sept ans, on aperçoit le dessin d'un clown souriant de façon horrible tout en arrachant des bras d'enfants ... forcément, on n'aime pas! J'ai gardé en mémoire cette ancienne peur et les images de ces trois volumes de l'édition J'ai lu, mais jamais je n'aurai pensé les lire. Et pourtant, soudainement, il y a quelques mois, j'ai voulu les trouver, les parcourir, connaître leur contenu. J'ai poussé le vice jusqu'à vouloir absolument la vieille édition J'ai lu et pas une autre. Pourquoi? Je pense que je voulais explorer un aspect de mes expériences littéraires que je n'avais encore jamais connu: la peur. Certes, j'ai déjà frissonné en lisant mes chers romans gothiques comme Les mystères d'Udolphe ou les romans de Hoffman, mais je ne connaissais pas la peur glauque, la peur qui nous glisse le long de la colonne vertébrale et nous empêche de dormir. Donc, je me suis lancée. Résultat? J'ai beaucoup aimé ce roman, mais pas du tout pour les raisons auxquelles je m'attendais. Certes, j'ai eu peur. Certaines scènes sont figées dans ma mémoire et ne sont pas prête d'en sortir. Oui, c'est le roman le plus terrifiant que j'ai lu. C'est vrai que parfois, je me suis imaginée rencontrant Grippe-Sou le clown au coin d'une rue et aussi, je regardais étrangement les bouches d'évacuation de mon appartement. Je me suis même prise à voir un gant blanc de clown sortir d'une bouche d'égout un soir où je promenais mon chien. Mais ceci dit, j'ai réussi à dormir. Très bien même. Donc oui, ça fait peur, mais je vous rassure : on le vit assez bien.
Ce que j'ai préféré, aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est tout simplement que ça est une magnifique histoire. Et oui! Etonnant, non? J'ai souvent eu les yeux humides et les mains tremblantes en lisant cette sublime histoire d'amitié. Une amitié indestructible. Même le danger, la mort, l'oubli, rien ne peut détruire cette flamme qui existe dans le coeur de ces sept enfants. Jamais je n'oublierai Eddie, Bill, Richie, Mike, Ben, Stan et Bev. Stephen King a un vrai talent de conteur. Tous ces personnages sont devenus mes amis. Tous les jours, j'étais heureuse de les retrouver et de pouvoir partager leurs aventures, si affreuses qu'elles puissent être. Moi aussi, je faisais partie de la bande des Ratés. J'ai vécu cette histoire physiquement, pleinement. C'est ça que j'ai adoré! C'est un hymne à l'enfance, un éloge de l'amitié. C'est beau, c'est triste, c'est inoubliable!
Autre aspect important : la structure du roman. Ce balancement entre passé et présent est tout simplement parfait. Une belle représentation de ce fameux "cycle" qui posséde Derry. Cette recherche de la mémoire par nos sept amis, ces parallèles, ces différences qui existent entre les deux époques, tout ça est superbement bien ficellé.
Ce genre de roman d'horreur moderne n'est pas un style que j'adore d'un amour profond. Je préfére trouver la peur dans les romans gothiques anglais du XIXème où l'angoisse est plus subtile, l'ambiance fantastique à souhait et un brin romantique. C'est mon amour des classiques qui parle! Mon amour du beau langage et d'une littérature qui nous fait s'évader de notre quotidien et même de notre époque. Maintenant, je peux dire que Stephen King est l'exception qui confirme la règle. Je relirai avec plaisir un roman de cet auteur.
A l'heure actuelle, j'ai plein d'images qui me viennent. Certaines magnifiques, d'autres horribles, mais toutes restent réellement inoubliables! Un roman à lire malgré sa longueur (3 fois 500 pages) ... Un roman riche et profond qui se dévore! Une bande d'enfants merveilleux qui prennent vie dans notre coeur .... pour toujours!

" Il s'éveille de ce rêve, incapable de se rappeler exactement ce qu'il était, sinon qu'il se déroulait dans son enfance. Il touche la peau douce et soyeuse du dos de sa femme, plongée dans la tiédeur de son sommeil et rêvant ses propres rêves ; il pense que c'est bon d'être un enfant, mais que c'est aussi bon d'être un adulte et de rester capable de prendre en compte les mystères de l'enfance ... ses croyances, ses désirs. J'écrirai un jour quelque chose là-dessus, pense t-il, sachant qu'il ne s'agit là que d'un songe nocturne, d'une pensée née du rêve. "

(ça, volume 3, 1990, p 501)

(Source image : blogs.pioneerlocal. Tirée du film ça. il est revenu)

samedi 11 juillet 2009

Comme ça fait du bien ....

... Déjà d'avoir un peu de temps pour soi ... (j'ai eu une semaine sans pause, j'ai même du m'arrêter de lire durant 5 jours ... un exploit!). Et aussi de s'offrir des livres. Pour fêter le retour à la normale, ce matin, j'ai bouquiné au lit avec mon petit déjeuner et cet après-midi, j'ai acheté des romans ...


- Un coeur cousu de Carole Martinez : A cause de la blogosphère qui m'a donnée une envie terrible de lire ce roman et puis, quelle belle édition que la NRF!

- Seule contre la loi de W. Wilkie Collins : Même si je n'ai encore jamais lu cet auteur, ses romans édités chez Phébus me font craquer à chaque fois. Je me les réserve pour les longues soirées d'hiver.


- Nouvelles histoires extraordinaires d'Edgar Poe : Je rêve de lire ces petites histoires terrifiantes depuis un bout de temps.

- Lettre d'une inconnue de Stephan Zweig : Je suis tombée amoureuse de cette belle histoire après avoir vu une magnifique adaptation à la télévision il y a des années. Adorant la plume de Zweig, j'ai tout de suite voulu lire le roman . Je ne le trouvais jamais et puis, ces derniers temps, on le trouve partout.
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- Lady Susan de Jane Austen : Car je compte bien tout lire d'elle ...