dimanche 9 mars 2008

Profitons des instants simples et gratuits ...

Le patient anglais


Film américain d'Anthony Minghella inspiré du roman L'homme flambé de Michael Ondaatje.

En pleine Seconde guerre mondiale, un homme, voyageant avec une femme, est sauvé des flammes de son avion accidenté par des nomades du Sahara. Remis aux Alliés et gravement brûlé, il est incapable de se souvenir de son identité et est inscrit sous le nom de « patient anglais ». À chaque déplacement du régiment médical canadien qui le soigne, ce patient suit. Arrivé en Toscane en 1944, une des infirmières, Hana, ne supporte plus de voir des amis mourir et obtient de son supérieur le droit de s'installer dans un monastère abandonné pour s'occuper des derniers jours du patient anglais.

Etrangement, ce n'est pas la sublime histoire d'amour de ce film qui m'a le plus séduite. Je n'ai rien contre les histoires sentimentales, j'ai un petit côté romantique que j'assume pleinement, mais il faut que quelque chose d'autre se dégage du récit sinon ça ne m'intéresse pas. Le simple étalage de bons sentiments ne me persuade pas. J'aime Jane Austen car elle travaille en profondeur l'esprit humain, j'aime les soeurs Brontë car leurs histoires sont atypiques, violentes, mystiques. Il y a plus qu'une histoire de coeur.

Ce qui m'a vraiment bouleversée en visionnant ce film et qui fait que je le considére comme un des plus beaux films que j'ai pu voir, c'est un certain amour des instants précieux, une contemplation de la vie, présente même dans l'adversité. J'aime ce livre voyageur de Ralph Fiennes avec ces notes, ces papiers en vrac. J'aime lorsque Kristin Scott Thomas raconte une histoire d'Hérodote au coin du feu. Je frémis durant la scène de la pluie ou des peintures dans la chapelle avec Juliette Binoche. Sans oublier les paysages magnifiques. Le désert. Grande étendue omniprésente et envoûtante. Ce sont ces scènes extraordinaire qui m'ont captivée. Quelle beauté que ces moments précieux et uniques dans ces temps de tourmente ...

Ralph Fiennes est sublime, Kristin Scott Thomas, sensuelle et enivrante. Mais mon coeur va plutôt du côté de Juliette Binoche. Le personnage d'Hana est tout simplement parfait.

(Sources : Wikipedia.org ; ririderevko.skyrock.com ; forum.doctissimo.fr ; cinemovies.f)

2 commentaires:

Aëla a dit…

C'est justement le côté "étalage de bons sentiments" qui m'a toujours refroidie à l'idée de visionner ce film. Ton avis titille ma curiosité. Je verrai si je le trouve à la médiathèque.

Anonyme a dit…

Oups, j'ai oublié de changer mon pseudo en écrivant mon commentaire. Voilà, c'est réparé.