dimanche 10 octobre 2010

Il ne faut pas voler pour vivre, il faut vivre pour voler ...

Jonathan Livingston Le goéland
Richard Bach


J'ai lu, 2007.
Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Ses parents, les autres membres de son clan, ne voient pas plus loin que le bout de leurs ailes. S'ils volent, c'est uniquement pour se nourrir. Jonathan, lui, vole pour son seul plaisir. Et en volant toujours plus haut, toujours plus vite, il sait qu'il découvrira un sens plus noble à la vie. Effrayés par son audace, ses semblables le rejettent. Mais Jonathan va se faire de nouveaux amis ...

Jonathan Linvingston est un joli conte. Comment ne pas être touché par des mots comme liberté, amour, envol?? Mais malheureusement, je crois que je n'ai pas saisi tout ce que voulait nous transmettre Richard Bach. Ce conte est tellement symbolique que je n'ai pas tout compris. Pourtant, j'aime les contes. Le côté lyrique, merveilleux, fantastique me plaît. J'aime lire entre les lignes pour comprendre le message de l'auteur. Mais là, j'ai été un peu perdue. A part le fait que Richard Bach nous offre un véritable hymne à la liberté, je crois que je serai incapable de faire tout autre analyse. Je n'ai pas saisi dans quel monde était entré Jonathan lorsqu'il rencontre l'Ancien, ni ce que signifiait "fils du Grand Goeland" qui apparaît d'un coup et plein d'autres petits détails. Dans certains contes (surtout de cultures différentes), on ne comprend pas toujours tous les symboles, mais on en ressent tout de même l'idée première, le sens profond, même si les mots pour les formuler ne viennent pas. Là, je crois que je n'arriverai même pas à émettre des hypothèses sur certains passages de l'histoire. Si quelqu'un peut m'éclairer, je serai heureuse.
C'est une jolie histoire même si je n'ai pas toujours tout saisi. Je reste un peu frustrée.
En conte initiatique, je conseille davantage le merveilleux Petit prince et les sublimes livres d'Andrée Chédid.

" La plupart des goélands ne se soucient d'apprendre, en fait de technique de vol, que les rudiments, c'est à dire le moyen de quitter le rivage pour quêter leur pâture, puis de revenir s'y poser. Pour la majorité des goélands, ce n'est pas voler mais manger qui importe. Pour ce goéland-là cependant, l'important n'était pas de manger, mais de voler. "
(Jonathan Livingston, Bach, J'ai lu, 2007, p11)


(Source image : profbof.com)

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