vendredi 9 novembre 2007

Laissez-moi vous parler de ...

Pearl Buck



Je tenais à vous parler de Pearl Buck ... Ecrivaine connue ... et pourtant, progressivement oubliée.

Pearl Buck est née en 1892 au Etats-Unis. Elle a trois mois lorsque ses parents missionnaires partent vivre en Chine où elle grandira en apprenant le chinois avant sa langue maternelle. En 1923 paraît le premier de ses romans inspirés par l'Asie : Vent d'est, Vent d'ouest . Le prix Pulitzer (1932) couronne La terre chinoise, que prolongent deux volumes: Les fils de Wang Lu et La famille dispersée.

Lauréate du prix Nobel en 1938, Pearl Buck a crée par la suite en Pennsylvannie une maison pour les enfants abandonnés. Elle est décédée en 1973.

C'est une véritable découverte, une histoire d'amour ... Pearl Buck m'a envoûtée avec sa simplicité et son amour de la vie.Je l'ai découverte par hasard dans une bibliothéque, les illustrations sur les couvertures de ses romans m'ont attirée; des visages doux, courageux, des paysages calligraphiés et féériques,... Le premier que j'ai ouvert a été La mère ... J'en suis encore totalement bouleversée. Cette vieille édition de poche tombant en lambeaux m'a accompagnée partout durant sa lecture.Pearl Buck est, à elle toute seule, un hymne à la vie. Malgré la vie écrassante de ses personnages, la vie passe avant tout. Ce que j'admire aussi chez elle, c'est la façon qu'elle a de décrire les paysages, on respire, on sent, on touche, on goûte, on voit ... on vit!!! Ses romans sont pleins d'odeurs et de couleurs. Prendre un roman de Pearl Buck, c'est se ressourcer, se rendre compte que la vie est faite de merveilles même dans la plus cruelle réalité.Merci à cette grande dame pour ces heures de lectures inoubliables ...

" Puis, de même que l'automne resplendit d'un chaud simulacre d'été avant de mourir pour faire place à l'hiver, ainsi en fut-il de l'amour subit que Wang Lung avait eu pour Fleur-de-poirier. Sa brève ardeur déclina et s'évanouit; il continuait de la chérir, mais sans passion.Quand la flamme se fut éteinte en lui, il se sentit soudain vieux et glacé par l'âge. Néanmoins, il la chérissait, et c'était un bonheur pour lui de l'avoir dans sa demeure. Elle le servait fidèlement et avec patience au-dessus de son âge, et il était toujours avec elle d'une parfaite bonté, et son amour devenait de plus en plus celui d'un père pour sa fille."
La terre chinoise, P.Buck, Livre de Poche, Paris, 1964.

De Pearl Buck, j'ai lu :
- La mère
- Pavillon de femmes
- Pivoine
- Vent d'Est, vent d'Ouest
- La terre chinoise
- L'exilée

J'ai dans ma bibliothèque , mais je ne les ai pas encore lus :
- Terre coréenne
- Les fils de Wang lung
- La famille dispersée
- L'ange combattant
- Fils du dragon
- Promesse
- Impératrice de Chine
- Mandala
- Le patriote
- Le sari vert
- La vie n'attend pas

Ce sont toutes de vieilles éditions trouvées dans des brocantes, vide-greniers, ...
De magnifiques heures de lecture et de voyage à venir ...

(Source image : orlok.com)


7 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour cette belle présentation. Je n'ai jamais lu les écrits de cette dame mais sois certaine que je vais remédier à cette lacune très bientôt.

Romanza a dit…

Oh! oui ma Suzanne! Précipite-toi sur ces perles rares!

Anonyme a dit…

Je n'ai lu que Le patriote, cett magnifique collection et ça reste mon livre préféré par excellence!!! NB : c'était un vieux livre de mon père & il manquait des pages à la fin, donc je n'ai jamais su la fin!!!

Anonyme a dit…

J'en avais entendu parler lorsque j'étais au collège par une copine...(c'était...il y a longtemps...;-) Et ton commentaire m'y refait penser surtout qu'en ce moment, j'aime assez la littérature asiatique. Ce que tu en dis va me décider rapidement, je le crains pour ma PAL...

Romanza a dit…

Lestraniero : J'ai "Le patriote" dans ma bibliothèque, il m'attend bien au chaud ...

Aileean : Si tu aimes les atmosphères sereines, délicates qui ne te brusquent pas (comme l'est la littérature asiatique), tu seras servie largement avec Pearl Buck. De la douceur à chaque page et pourtant une passion halucinante omniprésente ...

Anjelica a dit…

La mère fut un de mes coups de coeur d'ado , mais je n'ai pas réussi à le faire lire à ma fille...

Romanza a dit…

Anjelica : Ce roman est un bijou!!