Salammbô
Gustave Flaubert
Challenge Petit bac 2015
Livre de poche, 1970.
Salammbô nous raconte la rébellion des mercenaires à Carthage contre Hamilcar. N'ayant pas eu leur solde promise après la première guerre punique, les Barbares envahissent la ville de Salammbô, fille de Hamilcar.
Dieu que j'ai souffert!
Je lis pourtant beaucoup de classiques, mais là ce n'est pas passé. J'avais adoré Madame Bovary, mais Salammbô m'a torturée.
Tout d'abord charmée par l'ambiance mythologique, je me suis vite lassée du style surfait et des descriptions interminables des batailles. C'est long. Beaucoup trop long. J'ai pris ce roman à contre cœur chaque jour durant une semaine et j'ai maudit mon incapacité à abandonner mes lectures. Je reconnais que certaines scènes sont belles, mais le roman dans son ensemble manque de naturel et d'humanité. Trop de romantisme, trop de sang, trop de passion. Je finissais par ne plus supporter les dialogues bourrés de " Ô! ". Quant à la violence, j'en étais écœurée (la scène de cannibalisme! Rien que d'y penser, j'en ai l'estomac retourné).
Je ne peux pas réellement critiquer ce roman qui, après tout, traite d'un sujet intéressant et qui est écrit par un grand écrivain français dont je connais le talent, mais Salammbô n'est tout simplement pas pour moi. J'ai poussé un soupir de soulagement au mot "fin".
Je reconnais être heureuse d'avoir enfin lu ce classique de la littérature française qui traînait depuis 8 siècles chez moi.
Je reconnais être heureuse d'avoir enfin lu ce classique de la littérature française qui traînait depuis 8 siècles chez moi.
J'ai lu Ovide et Homère avec délice, mais là, Flaubert et sa bataille de Carthage ne m'ont pas convaincue.
« Il arriva juste au pied de la terrasse. Salammbô était penchée sur la balustrade ; ces effroyables prunelles la contemplaient, et la conscience lui surgit de tout ce qu'il avait souffert pour elle. Bien qu'il agonisât, elle le revoyait dans sa tente, à genoux, lui entourant la taille de ses bras, balbutiant des paroles douces ; elle avait soif de les sentir encore, de les entendre ; elle ne voulait pas qu'il mourût ! À ce moment-là, Mâtho eut un grand tressaillement ; elle allait crier. Il s'abattit à la renverse et ne bougea plus. »
(Salammbô, Gustave Flaubert, Livre de poche, 1970, p423)(Source image : wikipedia.org. Salammbô Gaston Bussière)
3 commentaires:
Je n'ai pas gardé un très bon souvenir de ce roman, bien que grande adepte des écrits de Flaubert. Même sentiment de longueurs et d'ennui que toi !
L'extrait que tu as choisi donne pourtant envie!
J'avais adoré (et dévoré) Salammbô à 18 ans, parce que j'y retrouvais mes cours de fac et que la même année je visitais Carthage ... Mais je ne pense pas que j'aurai le courage de relire ce roman !
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