Le monde perdu
Sir Arthur Conan Doyle
Défi Au délà des mots 2008/2009
Hachette, 1934.
(Edition récente : Le livre de poche, 2007) Edouard Malone, pour séduire la belle et romanesque Gladys, se lance dans une mission périlleuse organisée part le terrible Pr Challenger. Ce dernier affirme connaître un haut plateau d'Amérique du Sud où vivent de nombreuses espèces datant de l'époque jurassique. S'étant heurté aux moqueries de ses collègues chercheurs, Challenger se promet de démontrer l'existence de ce lieu incroyable. Malone et ses compagnons se lancent corps et âme dans l'expérience la plus fabuleuse de leur vie.
Il y a environ un an, un jour où j'étais malade et clouée sur mon canapé, je suis tombée sur le vieux film de 1960 adapté du célèbre roman de Conan Doyle. J'en garde un très bon souvenir. J'ai passé des moments très agréables. J'ai ri des effets spéciaux de l'époque, mais aussi, j'ai frissonné pour l'équipe du Pr Challenger. Je m'étais donc dit qu'un jour je me plongerai, comme un enfant en quête de sensations fortes, dans le roman de Sir Conan Doyle. J'ai eu la chance de trouver le vieille édition des années 30 pour une bouchée de pain dans un vide-grenier. Le contact de ce livre aux odeurs anciennes et aux pages jaunies a renforcé indéniablement le plaisir de ma lecture. Car oui, j'ai aimé. Le film des années 60 n'a en réalité presque rien à voir avec le roman. Ils n'ont en commun que le titre. J'avais aimé le film et pourtant, la vraie histoire, celle de Conan Doyle, est bien meilleure. C'est un roman qu'il faut, à mon sens, glisser dans toutes les jeunes mains. Je crois que lire ce roman enfant ou adolescent doit être un vrai régal!
L'aventure est rondement bien menée. Chaque page apporte son lot de suspense, d'horreurs (Aaah! Ces hommes-singes .... bbrrrr!!), de révélations. Un vrai bon roman d'aventures. J'ai beaucoup aimé le dernier chapitre où l'on assiste à la conférence donnée par Challenger au retour de sa mission. On s'imagine parfaitement dans cette Angleterre puritaine dans un amphithéâtre entouré de savants, de chercheurs, ... Superbe!
Bref! Un bon petit moment, un livre qui se lit vite, bien et que je conseille à tous les enfants, aux adolescents et aux adultes de tous âges.
" Et d'abord, je crois que mon idéal ne parlerait pas ainsi. Je l'imagine plus raide, moins prompt à se plier aux caprices d'une petite sotte. Par-dessus tout, ce serait un homme d'action; il chercherait le risque et la prouesse; il saurait regarder la mort en face. J'aimerai en lui non pas lui-même, mais sa gloire, pour ce qui en jaillirait sur moi. Pensez à Richard Burton, qui découvrit le Tanganyika : l'histoire de sa vie écrite par sa femme m'aide tellement à comprendre l'amour qu'elle avait pour lui! Et lady Stanley! Avez-vous lu l'admirable dernier chapitre du livre qu'elle a consacré à son mari? Voilà l'espèce d'homme qu'une femme peut adorer de toute son âme; car elle s'en trouve, aux yeux du monde, non pas diminuée, mais grandie, comme l'inspiratrice de nobles gestes."
(Le monde perdu, 1934, p10) (Source image : delartsurlaplanche.com)
6 commentaires:
Tu as raison: rien de tel qu'un bon Conan Doyle quand on se sent un peu fatigué!
Tu ne m'en voudras pas de ne pas lire ton billet car je viens de recevoir ce roman dans le cadre d'un swap et je compte le lire dès que j'en aurai fini avec Stevenson et "Le Maître de Ballantrae". Je reviendrai te lire une fois que je l'aurai lu ! :-)
Mango : Certes!! (Réponse so brittish, of course!)
Caro[line] : C'est un scandale! Mais non, je rigole, je comprends bien sûr!
Dévoré au clair de torche sous une couette il y a quelques années de cela.
Ah ben justement, c'est moi qui ai offert Le monde perdu à Caro... Parce que je garde un fabuleux souvenir de ce livre lu dans mon enfance!! J'espère que Caro l'appréciera elle aussi!
Sans rapport avec le billet mamis plutôt avec le titre... je pensais que tu allais nous parler de Lucrèce et ça a remonté de terribles souvenirs de mes classes de latin!!!! ;))
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