Voyage au centre de la terre est mon cinquième Jules Verne. Rentrer dans l'univers de ce romancier est une sorte de lâcher prise ... ça passe ou ça casse. Avec moi, ça marche très bien.
J'aime les débuts des romans de Jules Verne lorsqu'il décrit ses personnages et installe l'ambiance. Il rentre vite dans le vif du sujet, si bien que l'on ne peut qu'accrocher et désirer savoir la suite. Voyage au centre de la terre ne déroge pas à la règle. Les premiers chapitres sont excellents. Ce fut un véritable régal! Je ne cache pas que le reste du roman manque de piquant. J'ai trouvé le texte très court, assez simple, trop simple peut-être. Avec une entrée en matière si prometteuse, je m'attendais (malgré le petit nombre de pages) à un roman plus flamboyant. Ceci dit, me retrouver au centre de la terre avec ces trois hommes étranges mais attachants a été une expérience unique. J'ai apprécié de me réfugier dans les lignes de Verne après les rudes journées de travail. Cet écrivain crée un véritable cocon. Non dénués d'humour, ces romans sont de petites friandises qui se savourent, se grignotent. Je confesse ne pas m'être encore lancée dans ses pavés ... peut-être que la friandise dévient indigeste au bout d'un moment. Je me garde 1 000 lieues sous les mers, L'île mystérieuse et les autres gros morceaux quand je serai dans de bonnes conditions.
Au final, Voyage au centre de la terre fut une lecture agréable. Même si ce roman n'est pas mon préféré, malgré un début fantastique, j'ai tout de même pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties de ces trois personnages.
" Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l’une des plus ancienne rue du vieux quartier de Hambourg.
La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine.
« Bon, me dis-je, s’il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des hommes, va pousser des cris de détresse.
– Déjà M. Lidenbrock ! s’écria la bonne Marthe stupéfaite, en entrebâillant la porte de la salle à manger.
– Oui, Marthe ; mais le dîner a le droit de ne point être cuit, car il n’est pas deux heures. La demi vient à peine de sonner à Saint-Michel.
– Alors pourquoi M. Lidenbrock rentre-t-il ?
– Il nous le dira vraisemblablement.
– Le voilà ! je me sauve, monsieur Axel, vous lui ferez entendre raison. »
Et la bonne Marthe regagnât son laboratoire culinaire. "
1 commentaire:
une lecture dont je garde un bon souvenir.
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