Le pays où l'on arrive jamais
André Dhôtel
Petit bac 2015
J'ai lu, 1959.
"Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. Dans les contrées situées au nord, jusqu'au Rhin ou jusqu'au port d'Anvers, ce sont des centaines de collines et de plaines chargées de richesses, et l'on peut voir aussi les eaux immenses des canaux, des fleuves, des bras de mer, tandis qu'au cœur des villes, sur des places, souvent désertes, s'élèvent les beffrois qui inspirent autant de terreur que d'admiration."
La vie routinière et sage de Lominval, petit village des Ardennes, aurait dû mettre Gaspard, fils de forain, à l'écart de toute vie aventureuse. Mais un regard échangé avec un enfant fugitif qui a décidé de retrouver "Maman Jenny" et le pays de son enfance va l'entraîner, malgré lui, dans une cascade d'aventures surprenantes et merveilleuses.
Le pays où l'on arrive jamais est un roman qui traînait depuis des temps immémoriaux dans ma bibliothèque. Il s'agit d'un des souvenirs de lecture de mon frère aîné. Il m'en a souvent parlé et j'avais gardé dans le coin de ma tête l'idée de le découvrir un jour. Certes j'ai attendu mes 30 ans pour le lire, mais je l'ai lu.
Même si Le pays où l'on arrive jamais est une jolie histoire, je dois avouer m'être vite lassée des aventures de Gaspard. J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres sur la vie à Lominval, les malchances de Gaspard et l'apparition de l'enfant fugitif. La rencontre entre les deux jeunes gens est touchante et j'ai suivi avec intérêt la fuite de Gaspard pour retrouver son ami. Malheureusement, j'ai vite trouvé ses aventures très répétitives. J'ai fatigué rapidement de le voir chercher sans jamais trouver, aller et venir entre les mêmes endroits. Mais là où j'ai été le plus déçue c'est lorsque Gaspard trouve enfin le pays tant recherché. J'ai trouvé les dernières pages vraiment alambiquées et presque lourdes. Je m'attendais à plus de magie et une jolie morale sur le pouvoir de l'imagination et la force de l'enfance.
Une expérience en demi-teinte. Je suis heureuse d'avoir découvert ce roman (ancien coup de cœur de mon frère) et je le conseillerai peut-être à mes enfants plus tard, mais mon intérêt s'est vite essoufflé et je n'ai pas réussi à embarqué dans ce "pays" merveilleux.
" Il y a dans le même pays, plusieurs mondes véritablement. Si l'on explore les Ardennes, ce n'est pas une forêt que l'on découvre, mais mille forêts. Dans les contrées situées au nord, jusqu'au Rhin ou jusqu'au port d'Anvers, ce sont des centaines de collines et de plaines chargées de richesses, et l'on peut voir aussi les eaux immenses des canaux, des fleuves, des bras de mer, tandis qu'au coeur des villes, sur des places souvent désertes, s'élèvent les beffrois qui inspirent autant de terreur que d'admiration. "(Le pays où l'on arrive jamais, André Dhôtel, J'ai lu, 1959, p5)
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