La guerre des femmes
Alexandre Dumas
Alexandre Dumas
Vers la fin de ces années 1840 qui seront pour lui comme une allée royale balisée de chefs-d'œuvre, Alexandre Dumas imagine un roman qui serait l'équivalent féminin de ses chers Mousquetaires : La Guerre des Femmes - soit la Fronde évoquée côté alcôve. Nous sommes en 1650 et deux amazones pleines de panache s'opposent, tant par leurs caractères que par leurs convictions. La brune Nanon de Lartigues, fourbe, ensorceleuse et fougueuse maîtresse du duc d'Épernon, fidèle à Anne d'Autriche et à Mazarin, affronte la blonde et délicate Claire de Cambes, qui sait déployer des trésors de courage pour soutenir les princes révoltés réunis autour de Condé. Ces mousquetaires en jupon ne renonceront à aucune manœuvre pour faire triompher leur cause.
Jeux de masque, passages dérobés, quiproquos, liaisons impossibles, loyauté jusque dans la mort : tous les ingrédients sont là, et comme soutenus par une ombre tenace de tristesse, car l'on pressent un funeste dénouement. Or Dumas n'est jamais si grand que dans ces fins de partie où tout s'avère perdu - fors l'honneur d'avoir bellement vécu.
Jeux de masque, passages dérobés, quiproquos, liaisons impossibles, loyauté jusque dans la mort : tous les ingrédients sont là, et comme soutenus par une ombre tenace de tristesse, car l'on pressent un funeste dénouement. Or Dumas n'est jamais si grand que dans ces fins de partie où tout s'avère perdu - fors l'honneur d'avoir bellement vécu.
Si vous vous demandez quoi lire, si vous avez envie de découvrir un écrivain célèbre que vous ne connaissez toujours pas, si vous avez envie de passer des heures de lecture incroyable, alors ne réfléchissez plus et ouvrez un roman d'Alexandre Dumas.
Après mon coup de foudre pour cet auteur vers l'âge de quinze en lisant La reine Margot, après être tombée à genoux devant Les trois mousquetaires, avoir été émue par Pauline et La tulipe noire, j'aimerai crier à tous de se précipiter sur La guerre des femmes.
Dumas est un conteur de génie. Il n'y a même pas de mot pour définir la sensation qui m'envahit lorsque j'ouvre un de ses romans. Aventure, humour, amour, violence, Histoire, passion, intrigue, romance, mystère, poésie. Tout y est. Ni plus, ni moins.
Il y a des valeurs sûrs dans la vie. Zweig, Buck, Austen, ... Et Dumas en fait totalement parti.
Lorsqu'on ouvre La guerre des femmes, on rentre dans un univers hallucinant. Une intrigue menée d'une main de maître, des dialogues croustillants à souhait (Les dialogues, le grand talent de Dumas), des scènes excellentissimes, certaines passionnantes d'autres émouvantes. Un régal! Une galerie de personnages incroyables, inoubliables, Canolles, Cauvignac, Nanon de Lartigues, Claire de Cambes, Richon. Sa façon de décrire les événements historiques, de mettre en scène des monstres de l'Histoire tels que Mazarin, Louis XIV, Anne d'Autriche, ces scènes finales tragiques et magnifiques. Dans les dernières pages, je me suis revue dix ans auparavant plongée dans La reine Margot, dévorant les dernières pages le cœur serré, la larme à l'œil, suivant le destin de La Môle et de Coconas. Dumas n'a pas son pareil pour écrire des scènes comme ça.
Du pur bonheur! On dévore, on engloutit, on se saoule, on n'en redemande. Que du bon!
Après mon coup de foudre pour cet auteur vers l'âge de quinze en lisant La reine Margot, après être tombée à genoux devant Les trois mousquetaires, avoir été émue par Pauline et La tulipe noire, j'aimerai crier à tous de se précipiter sur La guerre des femmes.
Dumas est un conteur de génie. Il n'y a même pas de mot pour définir la sensation qui m'envahit lorsque j'ouvre un de ses romans. Aventure, humour, amour, violence, Histoire, passion, intrigue, romance, mystère, poésie. Tout y est. Ni plus, ni moins.
Il y a des valeurs sûrs dans la vie. Zweig, Buck, Austen, ... Et Dumas en fait totalement parti.
Lorsqu'on ouvre La guerre des femmes, on rentre dans un univers hallucinant. Une intrigue menée d'une main de maître, des dialogues croustillants à souhait (Les dialogues, le grand talent de Dumas), des scènes excellentissimes, certaines passionnantes d'autres émouvantes. Un régal! Une galerie de personnages incroyables, inoubliables, Canolles, Cauvignac, Nanon de Lartigues, Claire de Cambes, Richon. Sa façon de décrire les événements historiques, de mettre en scène des monstres de l'Histoire tels que Mazarin, Louis XIV, Anne d'Autriche, ces scènes finales tragiques et magnifiques. Dans les dernières pages, je me suis revue dix ans auparavant plongée dans La reine Margot, dévorant les dernières pages le cœur serré, la larme à l'œil, suivant le destin de La Môle et de Coconas. Dumas n'a pas son pareil pour écrire des scènes comme ça.
Du pur bonheur! On dévore, on engloutit, on se saoule, on n'en redemande. Que du bon!
" - Qu'y a t-il donc? En vérité vous m'effrayez, dit en souriant le voyageur.
- Il y a que vous vous rendez à cette petite maison à laquelle brille cette lumière, n'est-ce pas? - le cavalier fit un mouvement. Mais sur la route de cette maison, là, au coude du chemin, à ce taillis sombre, quatre hommes sont embusqués qui vous attendent.
- Ah! fit le cavalier en regardant de tous ses yeux le petit jeune homme pâle. Ah! vraiment! Vous êtes sûr?
- Je les ai vus arriver les uns après les autres, descendre de leurs chevaux, se cacher, les uns derrière les arbres et les autres derrières les rochers. Enfin, quand tout à l'heure vous avez débouché du village, je les ai entendus armes leurs mousquets. "
(La guerre des femmes, Dumas, Phébus, p71)- Il y a que vous vous rendez à cette petite maison à laquelle brille cette lumière, n'est-ce pas? - le cavalier fit un mouvement. Mais sur la route de cette maison, là, au coude du chemin, à ce taillis sombre, quatre hommes sont embusqués qui vous attendent.
- Ah! fit le cavalier en regardant de tous ses yeux le petit jeune homme pâle. Ah! vraiment! Vous êtes sûr?
- Je les ai vus arriver les uns après les autres, descendre de leurs chevaux, se cacher, les uns derrière les arbres et les autres derrières les rochers. Enfin, quand tout à l'heure vous avez débouché du village, je les ai entendus armes leurs mousquets. "
(Source image : cyranodebergerac.fr)
10 commentaires:
Ah ma chère, je ne connaissais pas ce titre mais ça semble exaltant ! J'aime !
Ce diable d'homme ayant écrit jusqu'à plus soif on n'a jamais tout lu, je note ce titre que je ne connaissais pas et je partage ton enthousiasme pour Dumas, en ce moment j'écoute les 3 mousquetaires en livre audio et je me régale
Connais tu ses récits de voyages ? excellents aussi
Exactement ce dont j'ai besoin en ce moment! Je ne connaissais pas ce titre, je note!
Oh la la !! Que ton enthousiasme donne envie de découvrir cet auteur !! Depuis le temps que je me le promets... peut-être en 2010 ? :-)
hé bien! Moi qui ai depuis des années La reine margot dans ma pal... il va vraiment falloir que je m'y mette!! :)) ton enthousiasme est vraiment communicatif
Chez moi aussi, DUmas fait partie de mon panthéon et je n'ai pas mieux à dire! Je n'ai pas encore craqué pour celui-ci, car j'ai au moins 10 romans de lui qui m'attendent, mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque, surtout après un tel billet!!! Vive Alexandre Dumas Père!
Un autre Dumas à découvrir....
Praline : Fonce!
Dominique : Non, je ne l'ai connais pas. Pourrais-tu me donner quelques titres??
Casanova : Tu vas te régaler!
Caro[line] : Oh oui! STP ouvre un Dumas .......
Choupynette : J'espère qu'il l'est!!!! Comme ça tout le monde se précipitera sur un Dumas!
;)
Pimpi : Oh que oui! Vive Dumas!
Suzanne : D'urgence! ;)
Tu vas être contente : on vient de m'offrir "Les Trois Mousquetaires" et je l'attaque ! Pour le moment, j'ai lu l'introduction et maintenant, je vais attaquer l'histoire !! ;-)
Je suis en train de lire, que dis-je de déguster le premier volume du Vicomte de Bragelonne et c'est sublime !
Je vois que tu as lu Les trois mousquetaires, alors je ne pourrais que te conseiller de lire Vingt ans après pour retrouver nos héros puis de te mettre au Vicomte de Bragelonne, 2400 pages de bonheur :D
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