L'assassin royal Tome 2
L'assassin du roi
Robin Hobb
France loisirs, Piment, 2006.
Fitz, le bâtard royal, a survécu à sa première mission meurtrière qui a failli lui coûter la vie. Revenu à la cour, il retrouve celle qu'il a aimée mais ne peut lui déclarer sa flamme sous peine de la condamner. Autour du trône s'élaborent de complexes intrigues dont il pourrait être la victime. Fin stratège, il parvient à contrer certains desseins malveillants alors que les pirates rouges menacent le royaume ...
Voilà, j'ai terminé (tardivement malheureusement) le tome 2 de L'assassin royal. Je me souviens qu'à l'époque (je vous rappelle que j'avais déjà lu le tome 1 et 2 il y a quelques années), j'avais préféré ce tome 2 au premier. Aujourd'hui, c'est le contraire. J'ai vraiment craqué pour le premier tome et pour le moment, il n'a pas été détrôné. Ce tome 2 est tout de même superbe. Tous les ingrédients du premier tome sont présents : aventure, émotion, humanité, sensibilité, mystère, haine, amour. La magie opère toujours.
Dans ce tome, apparaît une certaine violence qui n'était pas (ou peu) présente dans le tome 1. Les passages avec les forgisés, par exemple, m'ont totalement terrifiés. Cette scène terrible où il tente de dévorer une petite fille m'a hantée durant plusieurs jours.
J'aime le Fitz adolescent. Le jeune Fitz me touchait beaucoup et j'avais peur de me détacher de lui maintenant qu'il devient un homme. Mais non. Fitz devient un ami, un frère. Robin Hobb a une écriture qui nous fait ressentir toutes les émotions de Fitz. Elles nous prennent aux tripes, on les ressent physiquement ... comme si Fitz nous les transmettait par l'Art. Son histoire avec Molly est touchante. Robin Hobb ne tombe pas dans le mélodramatique ou la mièvrerie. Fitz et Molly s'aiment comme deux adolescents. Il s'agit d'un premier amour avec tout ce qui l'accompagne : la naïveté, la spontanéité, la fougue.
J'ai été triste de l’absence d'Umbre dans ce tome. Il est peu présent et sa personnalité m'a manquée. Vérité est toujours aussi séduisant et émouvant (malgré ses faiblesses) et Kettricken est fascinante. J'ai aimé sa personnalité passionnée et forte. J'ai hâte de la retrouver. J'espère qu'elle et Vérité réussiront à se trouver et à s'aimer. Ils forment un si beau couple. Quant au fou, quel personnage superbe! Quelle imagination madame Hobb!
Je ne sais pas trop quoi rajouter ... à part que je me régale et que j'entame le tome 3 : La nef du crépuscule.
" Je fus soulagé quand le vent déchira enfin les nuages et que la lune éclaira le paysage de sa lumière cendrée. Notre allure s'en trouva accélérée malgré la neige fraîche dans laquelle Suie pataugeait. D'un bois de bouleaux clairsemé, nous débouchâmes sur le versant d'une colline incendiée par la foudre quelques années plus tôt; là, le vent était plus fort, sans rien pour l'arrêter, et je m'emmitouflai davantage dans mon manteau, le col relevé. Je savais qu'au sommet de l'éminence, j'apercevrais les lumières de Castelcerf et que, passé une autre colline, au fond d'une combe, il y aurait une route pour me ramener chez moi. C'est donc le moral ragaillardi que nous escaladâmes le flanc pelé de la butte. "
(L'assassin du roi, Piment, 2006, p205)
(Source image : atlantis.joueb.com)
2 commentaires:
he bien voilà la fantasy qui frappe fort les blogs des férues de littérature classique, entre Lilly et toi :) bande de vilaines, je parie que c'est pour influencer des âmes innocentes comme moi ;)
Décidément, il faut vraiment que je me décide... Allez, c'est promis, je lis les six premiers tomes avant la fin de l'été !
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