mercredi 7 octobre 2009

Les Rastignac à Londres ...

La marque de Windfield
Ken Follett

Livre de poche, 2008.

En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont les témoins d'un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ?
Les secrets qui entourent cet épisode vont marquer à jamais les destins d'Edward, riche héritier d'une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda, fils d'un richissime Sud-Américain. Autour d'eux, des dizaines d'autres figures s'agitent dans cette société où les affaires de pouvoir et d'argent, de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité...

Bien que ce roman ne soit pas sans défauts, je me suis régalée. Certes, c'est un roman parfois trop téléphoné, où les gentils sont très très gentils et les méchants très très méchants, mais j'ai été tout de suite prise dans cette histoire de famille passionnante, dans cette ambiance victorienne sublime.

Ce roman se dévore du début à la fin. On passe d'un chapitre à l'autre sans s'arrêter, on pleure des malheurs de certains, on se scandalise des actes d'autres personnages sans scrupules, on a froid dans le dos en voyant ce qu'il est possible de faire par ambition. L'histoire d'amour de Hugh et Maisie m'a beaucoup touchée. On prend en pitié ces deux êtres qui se loupent en permanence. Mais les personnages les plus intéressants restent les "méchants" de l'histoire : Micky, Augusta, Edward, ... Personnes prêtent à tout pour réussir. Entre manipulations, meurtres, mensonges, hypocrisie, ils écoeurent rapidemment le pauvre lecteur qui n'en demandait pas tant.

Peut-être que le fait de ne pas avoir lu Les piliers de la terre, LE roman de Ken Follett, avant La marque de Windfield m'a aidée à apprécier ce dernier. Je n'ai pas pu faire de comparaisons. Une chose est sûre, je lirai Les piliers de la terre très bientôt!

Un bon roman à rebondissements, intelligent et passionnant! A lire ...

" Le jour de la tragédie, les élèves du collège de Windfield avaient été consignés dans leurs chambres. C'était un chaud samedi de mai : normalement ils auraient passé l'après-midi sur le terrain sud, les uns jouant au cricket et les autres les regardant à l'ombre, depuis la lisière de Bishop's Wood. Mais un crime avait été commis. On avait volé six souverains d'or dans le bureau de Mr. Offerton, le professeur de latin, et les soupçons pesaient sur tout l'établissement. Aucun élève n'aurait le droit de sortir tant qu'on n'aurait pas pris le voleur. Micky Miranda était assis à un pupitre où des générations de collégiens inattentifs avaient gravé leurs initiales."

(La marque de Windfield, livre de poche,p7)

(Source image : James Tissot, cgfa.acropolisinc.com)

4 commentaires:

Dominique a dit…

Je fais partie des exceptions , je n'ai pas aimé les piliers de la terre, j'ai essayé à deux reprises mais bof, mais le sujet de celui ci m'attire beaucoup plus et je vais me laisser tenter
Ravie d'avoir fait connaissance avec votre blog

Karine:) a dit…

Depuis un moment que je me dis que je vais me laisser tenter! Je sens que je devrais!

Isil a dit…

Il est sur ma Pal. Le thème devrait m'intéresser.

Lou a dit…

J'ai adoré ce livre, je l'ai tout simplement dévoré ! C'est un livre à suspense, peut-être léger mais je le trouve bien construit et riche en péripéties. Et puis, comme par hasard, je l'ai un peu choisi pour son cadre historique (achat en 98 ou 99, j'étais déjà comme ça sans le savoir... ;)).