Le tour du monde en 80 jours
Jules Verne
Livre de poche, 2004.
Faire le tour du globe en 1920 heures ou 15200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres ! Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée...
Poursuivi, de steamboat en railroad par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la Banque d'Angleterre Une grande aventure où se croise une belle indienne à sauver du bûcher. où les ponts s'effondrent, les navires flambent... et où un gentleman dépense et se dépense sans compter pour atteindre son but à l'heure exacte!
Même bloqué dans un canapé, on peut faire le tour du monde ... Si si, je vous jure!
J'ai enfin lu ce GRAND classique de Jules Verne, celui qui a fait rêver des générations de jeunes (et moins jeunes) lecteurs, j'ai nommé Le tour du monde en 80 jours.
Sans être transcendée, j'admets avoir embarqué dans la folie de Phileas Fogg. Ce roman se lit vite et on ne s'ennuie pas. Bien que mon esprit soit accaparé par mon nombril ces derniers temps, j'ai réussi à m'enfermer dans ma bulle et à traverser la planète en compagnie de Fogg et Passepartout. C'est un Jules Verne très accessible. L’auteur ne part pas dans des digressions interminables, des précisions parfois trop lourdes. Ici, il se contente de narrer les péripéties de ses héros avec assez de simplicité et de spontanéité. Passepartout est là pour amener de la légèreté et de l'humour, ce qui est très agréable. C'est un personnage vrai et attachant. Quant à Mr Fogg, bien que très particulier, je l'ai aimé et respecté. Il est certes très stricte et bien trop sage, mais il est courageux, généreux et bien plus sensible qu'il n'y paraît. J'aurai aimé faire ce tour du monde en leur compagnie.
Cette lecture est essentiellement distrayante, faite pour l'évasion ... C'est une belle lecture qui fait voyager. Même à l'âge adulte, on se prend à s'imaginer près de Phileas et Passepartout. L'écriture est fluide, maîtrisée, efficace. En peu de pages, Jules Verne crée un bel univers, très envoûtant. Un conteur de talent ... décidément.
" Phileas Fogg était de ces gens mathématiquement exacts, qui, jamais pressés et toujours prêts, sont économes de leurs pas et de leurs mouvements. Il ne faisait pas une enjambée de trop, allant toujours par le plus court. Il ne perdait pas un regard au plafond, il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l’avait jamais vu ému ni troublé. C’était l’homme le moins pressé du monde, mais il arrivait toujours à temps. "
(Le tour du monde en 80 jours, Jules Verne, Livre de poche, 2004)
(Source image : Illustration Hetzel. Patrickbehr.blogspot.com)
1 commentaire:
j'avais adoré ce livre, il y a une paire d'années, il m'a complètement réconciliée avec Jules Verne, alors que j'en étais traumatisée, va savoir pourquoi :)
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